dimanche 15 mars 2015

A LA DECOUVERTE DU DOURDANNAIS (14/3/15 et 21/3/15).VALLEE DE L'OUYE et CHATEAU DE DOURDAN.

            LA RANDO DU MATIN: de LES GRANGES LE ROI à l'abbaye de l'OUYE.

                                          Cliquer sur les images pour les agrandir.



                        LES 12 COURAGEUX DU MATIN DEVANT L'ABBAYE DE L'OUYE.
De g à dr Danielle (1), Jacqueline, Michèle, Norbert(2), Jean-Marie, JM, Marie-Claude, Michèle, Jaja (2), Florence, Claude.
(1) ancienne du lycée de Gif ; (2) amis de 37 ans; les autres: anciens du lycée J. Jaurès de Chatenay-Malabry et leurs conjoints.

                                                    Et Guy (2e en partant de la gauche)

9h45: Point de ralliement: l'église Saint-Léonard de Les Granges Le Roi , et sa tour-clocher haute et massive, construite au XIIe siècle et rénovée plusieurs fois ensuite.


La tour- clocher de l'église Saint Léonard.


Sur la façade de la maison voisine, un petit personnage.


Saint-Léonard était censé guérir les bègues et les muets. Chaque année les enfants qui tardaient à parler étaient amenés à l'église en pélérinage dans l'espoir que le saint leur délie la langue.

Nous gagnons ensuite la forêt des Granges : nous nous trouvons bientôt devant l'importante Fontaine frileuse qui a fourni l'eau au village à elle seule jusqu'au XVIIIe siècle.Son débit étant alors insuffisant, on a creusé à quelques mètres le puits des Granges.


La Fontaine frileuse (Photo Jaja).

Nous suivons alors le chemin du Caribotin : nous découvrons bientôt l'imrnense chêne aux loups, âgé de 250 ans, haut de 36 m; il fait 4m 05 de circonférence.



L'immense chêne aux loups.



Une ramure impressionnante...


 Un panneau, au pied du chêne, nous confirme qu'il y  avait , dans la forêt de Dourdan , des loups au XVIIIe siècle. En 1754 une bande de loups terrorisa la région , s'en prenant aux bêtes et même aux hommes. La dernière attaque de personnes date de la 1e guerre mondiale.

Guy, Marie-Claude, Michèle, Jacqueline.

Jean-Marie, Norbert, Jaja, Florence.

Nous continuons à suivre notre chemin : nous voici bientôt au carrefour du Caribotin où autrefois les jeunes gens venaient danser tandis que les aînés les regardaient et bavardaient entre eux.


Au carrefour du Caribotin , deux jeunes (d'esprit) reprennent la tradition villageoise.

 Bientôt, nous surplombons la vallée de l'Ouye où l'abbaye se cache derrière un mur d'arbres.


Nous surplombons la vallée de l'Ouye (photo Guy).


Une petite histoire, les amis?  Un jour un chevalier se perd dans le coin ; et c'est dans cette vallée qu'il est "ouï" de ses compagnons et donc retrouvé, d'où le nom de la vallée (légende?) .Il y aurait fait construire un sanctuaire pour remercier Dieu. La même mésaventure arriva paraît-il à Louis XIII quelques siècles plus tard. (photo : Guy.).

Nous obliquons alors vers la droite par un petit chemin qui rejoint le chemin de la Butte grise , et nous rejoignons bientôt la petite route qui vient de Dourdan et mène à l'abbaye de l'Ouye.


Un vaste espace découvert et cultivé se déploie sous nos yeux.


Au loin, dans la brume, on commence à distinguer l'abbaye (photo Claude).


Sur la petite route de la vallée de l'Ouye, nous passons à côté d'un beau chêne "de bord de route";


On aperçoit ici l''abside de la belle église abbatiale, l'extrémité des bâtiments conventuels, et au fond le colombier qui appartenait à la ferme.


Sur le fronton du portail, des fleurs de lys, symbole royal, et une date: 1724  qui indique que certaines parties de l'abbaye sont du XVIIIe s. (Photo: Guy).


JM fait le guide et s'embrouille dans les ordres religieux (photo Jaja).

Fondée au XII e siècle par le roi Louis VII le Jeune, l'abbaye de l'Ouye accueillit jusqu'en 1770 des moines de l'ordre des Grandmontains, puis des bénédictines venues de l'abbaye de Clairefontaine en Yvelines : des  dames de la noblesse à cette époque y faisaient retraite, et c'était aussi un lieu d'éducation pour les filles de cette classe sociale. Vendu comme bien national à la Révolution, le domaine appartient à des particuliers. De 1945 à 2012 , des Ursulines y accueillent des groupes de réflexion et de prière. Elle va bientôt accueillir des jeunes du diocèse de Paris.


Nous quittons l'abbaye en direction de Les Granges Le Roi par le chemin de la Messe.(photo Guy).
Après une âpre remontée dans le bois, nous débouchons sur un plateau ouvert


Traversée du plateau.


A l'horizon, bel alignement d'arbres bordant la route des Granges.

POUR PLUS DE DETAILS SUR CE PARCOURS,VOIR:

* Nous retrouvons nos voitures. Rendez-vous boulevard des Alliés, au pied des remparts de DOURDAN.


Il reste plusieurs éléments des remparts qui entouraient Dourdan , ainsi que de belles tours faisant partie de cette enceinte. C'est Jean de Berry, au XVe siècle, qui aurait fait construire les remparts.

Nous gagnons le restaurant La Fleur de Sel pour le repas de midi. Nous y retrouvons 5 amis venus pour la visite du château de Dourdan. Nous sommes au complet: 17.

MOMENT CONVIVIAL AU RESTAU:


Une belle tablée (17 à table).


  Nous retrouvons Jeanine (ancienne du lycée de Châtenay) -2e en partant de la droite; et son mari Serge.

Marcelle (une amie de jaja) -2e en partant de la droite- nous a également rejoints.




Bernard et Hélène (ancienne du lycée de Châtenay) nous ont aussi rejoints.


N'oublions pas le G O ! (Merci, Jaja, pour la photo).


LA VISITE DU CHATEAU DE PHILIPPE-AUGUSTE:


Il a été construit par ce roi bâtisseur en 1222. Embelli par le duc de Berry au XVe, il a été endommagé au XVIe par les guerres de religion (il a perdu les 2/3 de sa hauteur). Il deviendra une prison en 1672, jusqu'en 1852. Il devient ensuite une demeure privée  (famille Guyot) puis la ville l'acquiert en 1961.
  

Devant le superbe châtelet d'entrée .


 Notre (excellente) guide nous explique le système défensif du château. A gauche une meurtrière, percée ultérieurement d'un trou en son centre pour permettre le tir avec arme à feu.


   Ce trou est ce qui reste de l'ouverture par laquelle on jetait des blocs de pierre sur les assaillants.


A gauche de l'entrée, la porte du guichetier de la prison.


Retour dans la (vaste) cour intérieure du château. Au fond, le donjon.


Maquette du château (photo: GUY).


Une reconstitution du château tel qu'il était à l'origine : murs élevés , poivrières au sommet des tours (surmontant des hourds pour le donjon), logis royal, chapelle.


Le donjon est isolé dans un angle de la forteresse, dernier lieu de repli en cas d'attaque. Il comporte trois niveaux : le rez-de-chaussée, avec ses fours à pain, sert de cuisine, le premier étage fait office de chambre, et le dernier niveau abrite une salle de guet.


              Une vue sur l'église Saint-Germain L'Auxerrois depuis le donjon . (Photo: GUY).


Au 1er niveau : l'entrée de la cave : on y descendait par une échelle abrupte.


Le four (Niveau 1).


Le puits (niveau 1).


A chaque étage, un beau plafond avec clé de voûte.

Dans la chambre (niveau 2).


Jeanne de Bourgogne, accusée d'adultère puis blanchie, fut une prisonnière célèbre du donjon. Ci-dessus ses armoiries.


Et ici celles d'un autre prisonnier, le chevalier de La Hire, compagnon d'armes de J d'Arc.


Prisonniers d'aujourd'hui dans leur lugubre cachot...


                                                               Au sommet du donjon.


Le drapeau de la ville (fleurs de lys et trois poteries) flotte au sommet.



L'enceinte et les douves sèches vues du donjon ( belle prise de GUY).


Vue du musée (ancien grenier à sel transformé au XIXe siècle en appartement  privé au décor néogothique par Joseph Guyot, propriétaire d'alors), du châtelet d'entrée, et de l'église.

UN PETIT TOUR A L'EGLISE:


      L'église St Germain L'Auxerrois (XIIe-XIIIe-XIVe siècles )
 Plusieurs fois endommagée (pendant la guerre de cent ans ,puis pendant les guerres de religion ) elle a été restaurée chaque fois : au XVe siècle ( parties hautes) , au XVIIe (les flèches) .En 1689 , l'ajout de la chapelle de la Vierge allonge encore la silhouette de l'édifice.


                                                      Vue de la nef gothique de l'église.


Vierge du XVIIe siècle.

EN TRAVERSANT LA VILLE:


La halle actuelle date du début du XIXe. La précédente , construite au XIIIe et agrandie au XVe , a été détruite en 1826 pour vétusté.


Charpente de bois.



L'ancien Hôtel Dieu date du XVIIIe siècle. Il a servi d'hôpital jusqu'en 1970. Aujourd'hui, il abrite la maison de retraite municipale. Un premier Hotel Dieu aurait été construit au XIIIe par le roi Philippe-Auguste. 


Bel escalier en bois d''origine appartenant à une auberge du XVIIe siècle (aujourd'hui remplacée par l'hôtel Blanche de Castille).


Belles maisons bourgeoises.


Celle-ci est à vendre: ça vous dit?

FIN.

POUR PLUS D'INFORMATIONS, VOIR AUSSI notre article:
DOURDAN, VILLE ROYALE.

*****

* LA SORTIE DU SAMEDI 21 MARS:

Session de rattrapage  pour ceux qui n'étaient pas disponibles le 14!

De Les Granges Le Roi à la vallée de l'Ouye.

          
            Cette fois nous étions 7 le matin pour la rando (2 amis nous rejoindraient l'après midi).
            De g à dr : Arlette(1)et son mari , Henri et Michèle (2), Josette et Simone (3).
 (1) amie de mon amie Nicole . (2) membres d'une association de Gometz la Ville, avec qui j'ai sympathisé.(3) Simone est une ancienne du lycée J Jaurès de Chatenay, venue avec Josette, une amie.


Avec l'ex GO du groupe, promu depuis ce jour au rang de  "mentor" (sous le bonnet), ce qui est nettement plus noble! L'ambiance était très bonne, et le "petit groupe" a facilité les contacts .

Nous avons fait (à peu près) la même rando : nous nous sommes intéressés à l'église des Granges, à la statue de St léonard; dans les bois nous avons visité la Fontaine frileuse et celle des Granges; nous avons emprunté le chemin du Caribotin ( au fait, cela vient du mot « caribot » qui signifie « petit lopin de terre carré ).Nous avons admiré l'impressionnant "chêne aux loups" et frissonné à l'évocation des attaques de loup dans le coin jusqu'à la 1ère guerre mondiale... Mais quelques imprévus en ont fait une expérience un peu différente.

IMAGES.


Arrêt impressionné devant l'affichage concernant les méfaits des loups.


On était là au pied du grand chêne!


On a aussi observé les fleurettes: des anémones blandas, nous a dit Simone .


Cette fois on a rejoint le chemin de la Messe pour descendre à l'abbaye et on a dévalé la pente.


On a observé l'abbaye depuis les champs, à travers les arbres.


Le champ était très vert et l'horizon très brumeux.


Arrivés devant l'abbaye, les randonneurs étaient littéralement fascinés... par les tracteurs!


Une ronde de tracteurs avait rompu le silence des lieux (Premier imprévu!).


Nouveauté: Arlette (lectrice dans le civil) nous a lu de sa voix exercée le poème apposé sous le panneau indicateur du chemin de la Messe.

Surprise: la gardienne de l'abbaye (car c'est bien la gardienne qui habite les appartements occupés) est sortie de chez elle et on a fait la causette de part et d'autre du portail. Il en est ressorti que l'abbaye appartient toujours aux Ursulines , qu'elles espèrent la vendre au diocèse de Paris , mais que préalablement la construction à droite de l'entrée d'un nouveau bâtiment pour y accueillir des jeunes doit être garantie. Donc l'abbaye n'est pas vendue mais en passe de l'être. C'était le 2e imprévu.


Après quoi ,nous avons repris le chemin de la Messe en direction des Granges Le Roi.

A DOURDAN.
Nous sommes retournés au même restaurant, le menu était identique, mais cette fois les cuissons du magret de canard ont été adaptées au goût de chacun!
Nous avons retrouvé à 15h, au château, Dominique ( ancienne collègue de Châtenay, toujours en exercice) et son mari Jacques, qui nous a fait le plaisir de nous rejoindre ! Nous étions 9 ; une personne, malade, n'avait pu venir.


Dominique (toujours prof à Châtenay) nous a rejoints (2e en partant de la gauche).


Jacques, son époux,  est aussi des nôtres (2e en partant de la gauche).


Visiteurs costumés.


Qui donc est en haut du donjon?


Dominique et Jacques bien sûr ! Coucou!


  On s'est plus attardés au musée; Dominique a flashé (dans tous les sens du terme) sur un tableau d'un maître flamand.


                                          Vierge à l'enfant et au perroquet (hélas, le reflet.)


Nous nous sommes aussi attardés à l'église.


Notre lectrice Arlette nous a lu la présentation de l'église!


Nativité du XIXe "dans le style du XVe".


Un des deux beaux vitraux du XIXe des bas côtés.


Le visage de la vierge du XVIIe.

A LA PROCHAINE SORTIE !

* 1ER AVRIL: retour à DOURDAN.

Mercredi 1er avril, j'ai fait connaître la table de la Fleur de Sel et Dourdan à des amis qui n'ont pas participé à nos randos.


De g à dr Christian , ancien principal adjoint du collège Charcot de Fresnes et ancien principal du collège Alain-Fournier à Orsay; Norbert ,compagnon de Jaja, Christian, ancien de Charcot Fresnes, Hélène son épouse, Jaja, ancienne du collège Liberté à Chevilly Larue.




JM, alias Nez rouge, en plus.


On a fait une petite balade dans la ville.


Et on a même visité une boutique de brocante...










































2 commentaires:

  1. lL'escalier de Blanche de Castille date de quelques années et l'hotel est fermé

    En ce moment au château une très belle expo sur les manuscrits

    Savez vous qu'il ya un circuit des maisons d'éditeurs dattant de la fin du XIX° et une promenade bucolique le long de l'Orge & ses lavoirs....

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  2. Des gens comme vous, nous en connaissons très peu alors n’hésitez pas à partager vos sorties, vos randonnés en Essonne… sur notre page Facebook : Essonne Tourisme. C.Bouillon, Comité de Tourisme de l'Essonne.

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