lundi 19 septembre 2022

18 SEPTEMBRE : RANDONNEE A LA DECOUVERTE DE CHOISEL AVEC SIMONE ET SYLVIE:

Dimanche 18 septembre, je retrouve Simone, ancienne collègue du lycée Jean Jaurès de Chatenay-Malabry  et Sylvie, amie de mon ancienne collègue Florence, qui n'avaient pas pu venir le 11, pour un nouveau parcours à la découverte de Choisel. C'est le jour de la fête du Patrimoine, et on aura quelques surprises dans le village , un circuit patrimoine ayant été organisé par la commune. Nous pourrons notamment visiter l'église.

Simone et Sylvie devant l'église de Choisel.

Le rendez-vous était devant le château:


Le château a été construit sur un promontoire qui domine la vallée de Chevreuse.
Il est établi sur la commune de Choisel, mais le coeur du village se trouve en contrebas, dans la vallée creusée par le ruisseau d'Ecosse Bouton, un affluent de l'Yvette. Il va donc falloir descendre...

Nous prenons à droite du château un chemin qui va nous amener, en tournant toujours sur la gauche aux croisements, à longer le mur d'enceinte du domaine.

Nous nous engageons sur une belle allée paisible et ombragée, qui va nous mener au coeur du village.
Un ruisseau à peu près à sec longeait le chemin: c'est sans doute le ruisseau dit d'Herbouvilliers, du nom d'un village du plateau, qui est un affluent du ruisseau d'Ecosse Bouton.

Un panneau bientôt nous indique que le site du château s'appelle en fait BEVILLIERS. L'étymologie de cette appellation est "BIS VILLAE", référence au fait que s'y trouvaient à l'origine deux villas gallo-romaines.

Nous longeons bien le mur d'enceinte du château.

                                                       Photo: Simone.
Surprise: des crocus ! Il n'y en avait pas uen semaine avant !

Autre surprise à la fontaine Saint Paul, édifiée au XIXe siècle en hommage à Paul, un enfant de la famille de Breteuil, mort à 10 ans, une installation insolite nous attend, réalisée à l'occasion de la fête du Patrimoine.


Un panneau donne des explications sur la rénovation de la fontaine en 2016 par de jeunes bénévoles internationaux avec le soutien de la commune et du Parc Naturel.

Dans la lucarne une statuette de Saint Paul.
Une inscription au flanc de la fontaine rappelle que le site a été rénové en 2016 par de jeunes bénévoles internationaux avec le soutien de la commune et du Parc Naturel.

Nous débouchons alors sur la RD41, que nous suivons sur 200 m avant d'emprunter à droite la route de la Rimorère, puis à gauche la rue du Lavoir qui va nous mener au village.

A l'approche du village, nous découvrons un autre espace aménagé à proximité du lavoir, qui date du XVIIIe siècle.
Mais qu'a-t-il donc d'original ce lavoir? Eh bien, il est fermé et clos, ce qui est rare!


Petit coup d'oeil à l'intérieur du lavoir: nouvelle surprise: il est en eau, et une installation de linge à l'intérieur a été réalisée - fête du Patrimoine oblige...


Nous reprenons la route : une jolie perspective s'offre à nous vers l'église du village.


Nous débouchons sur un rond point au fond duquel se dresse fièrement l'église du village. Ah, la maison de Michel Tournier ne doit pas être loin, puisqu'il habitait l'ancien presbytère.


Eh oui, nous la trouvons dans la rue qui prend à droite. Surprise: sans la croix sculptée au dessus de la façade, on croirait plutôt une belle maison de maître ! J'avais en tête une photo de l'écrivain prise dans sa propriété, mais on voyait en arrière plan un bâtiment ancien , que je croyais être le fameux presbytère - en fait il s'était fait photographier devant la paroi de l'église proche. D'où ma surprise en découvrant ce bâtiment d'allure inattendue pour un presbytère.


Michel Tournier y a vécu jusqu'à sa mort en 2016, à l'âge de 92 ans. Il a reçu ici pas mal de personnalités, dont le président Mitterrand ! Il est enterré dans la propriété, sous un arbre choisi par lui. On peut y lire l'épitaphe suivante: "Je t'ai adorée, tu me l'as rendu au centuple, merci la vie!".
                                
Retour au rond point, dont nous allons faire le tour: nous sommes ici déjà sur les pas d'Ingrid Bergman!

                                                      
Au rond point s'élève aussi l'ancienne mairie: on peut lire sur sa façade: "Centre culturel Ingrid Bergman". C'est un  hommage de la commune à sa célèbre habitante. Mais contrairement à ce qu'affirme un journal mal informé, ce bâtiment n'était pas la maison d'Ingrid. Elle se trouve ailleurs, au hameau de La Ferté. 


De plus, à droite de ce centre culturel, une pancarte indique la direction d'un:  "Bar associatif: la Maison d'Ingrid". Une autre référence à l'actrice dans le village.Là encore, ce n'est qu' un hommage.Ce bar n'est pas installé dans la maison d'Ingrid.

Nous découvrons plus loin avec étonnement une autre (belle) entrée du château de Breteuil qui donne directement sur cette place du village. Le parc du château dévale donc jusqu'au fond de la vallée du ruisseau d'Ecosse Bouton !

Ici une curiosité: la vieille appellation de ce local: POMPE A INCENDIE.

Du côté droit du rond point, un restaurant qui a l'air bien sympathique.

3e surprise: l'église est ouverte, à l'occasion de la journée du patrimoine !

Vue de la nef.

Le choeur.

Une belle collection de belles tenues ecclesiastiques, certaines datant du XVIIIe siècle, était présentéee.

La chapelle privée de la famille de Breteuil.


Nous nous engageons ensuite sur la route de la Grange aux Moines, qui va nous ramener sur le plateau via le hameau de La Ferté. Le nom de cette route est une référence à une ancienne abbaye disparue qui se situait à l'extrémité de ce hameau. 


Le hameau de La Ferté comporte beaucoup de demeures anciennes joliment restaurées, sans doute pour certaines des résidences secondaires. Il a séduit des célébrités: Ingrid Bergman, Michel Rocard... Il faut dire que le calme des lieux est impressionnant.

On devine de belles propriétés derrière les hauts murs.

Nous gagnons à présent l'extrémité du hameau, et  nous allons chercher à localiser la propriété d'Ingrid Bergman, que nous devrions trouver par ici: car elle doit correspondre au site de l'ancienne abbaye. D'après nos renseignements, à la suite de sa vente, elle a été partagée entre 4 propriétaires différents ,et l'ancien domaine  correspond donc  aux numéros 43, 45 et 45 bis de la route de la Grange aux Moines.

Nous voici au n° 43. On distingue un bâtiment ancien à lucarnes, peut-être un ancien bâtiment de ferme présent sur la propriété. D'après une photo publiée lors de la vente, la maison d'Ingrid était plus neuve, en meulière me semble-t-il, et la propriété était agrémentée d'une piscine.

Voici  une autre entrée au n°43bis, qui bien que non citée par notre source, doit logiquement correspondre aussi à la même propriété.

Ingrid Bergman et son époux d'alors Lars Schmidt, un homme de théâtre qui a été longtemps directeur du théâtre Montparnasse, ont acheté la Grange aux Moines en 1958. A partir de 1976, après sa séparation d'avec son mari, Ingrid y venait seule. Après la mort d'Ingrid en 1982, son ex mari est revenu dans la propriété jusqu'en 1998.


Au mur d'enceinte pendent des vignes : on a gouté le raisin des moines ( ou d'Ingrid?): très bon!

Nous longeons en poursuivant notre chemin le vieux mur d'enceinte: nul doute qu'il s'agisse de celui de l'ancienne abbaye , et donc c'est bien sur le site de l'ancienne abbaye qu'Ingrid Bergman avait sa propriété.

Non loin de là, nous voici devant l'ancienne propriété de Michel Rocard au n° 36, du côté droit de la route de la Grange aux Moines.

Petit coup d'oeil indiscret par dessus la clôture: belle propriété familiale, M. Rocard!


Nous avons quitté le hameau de La Ferté, et nous nous retrouvons sur le plateau, très dégagé, occupé selon les saisons par des champs de blé, de betteraves, ou de maïs...

Nous distinguons sur notre droite les arbres d'une pépinière: c'est la pépinière de la Haye du Frêne, créée en 1650 pour fournir ormes et tilleuls aux jardins de Louis XIV; aujourd'hui, elle fournit en arbres les parcs publics ou privés.

                                                
Ce poirier solitaire est un rescapé. Il n'y a pas si longtemps, ils étaient 2. Dans la 1e moitié du XXe siècle, on tirait des poires une eau de vie destinée aux ouvriers agricoles.Puis on préféra le vin. Et avec la mécanisaton, on a eu moins besoin d'ouvriers agricoles, les arbres gênaient et donc on s'est mis à les arracher.


                                                       Beaucoup de fruits perdus à ses pieds...

Simone en a goûté une...Mmmm : un peu verte !

Nous longeons à présent le bois de la Grange aux Moines, situé derrière le site de l'ancienne abbaye.

Nous avançons dans un paysage magnifié par le beau temps.

Beau jeu de nuages au dessus des arbres.

Nous longeons un champ de maïs: et nous remarquons que la partie du champ protégée par de hauts arbres a moins souffert de la sécheresse. Nous apercevons déjà l'allée de peupliers d'Italie qui mène au château... Nous approchons de l'issue de notre rando !

Mais avant de suivre cette belle allée d'honneur du château , nous faisons un petit détour du côté d'une grande ferme encore en activité.

Nous voici donc devant la grande ferme de la Fillolière, qui appartient sûrement aux chatelains de Breteuil. Autrefois à Choisel on élevait des vers à soie, et ce jusqu'au début du XXe siècle. C'était donc une ferme à soie, ce qui explique son nom.


Devant  la ferme,on découvre une mare, aujourd'hui envahie de roseaux. Au fond se dresse un poirier, il y en avait 4 autrefois! Ces mares sont entretenues au bénfice de la biodiversité: crapauds, grenouilles, tritons ou libellules peuvent y prospérer.

Combien de fois suis-je venu tard le soir photographier le profil des poiriers sur fond de soleil couchant, et leur reflet dans l'eau de la mare. Des clichés que je ne pourrais plus faire: trois poiriers sur quatre ont disparu, la mare est remplie de roseaux, plus de reflets possibles. C'est certainement bien pour la biodiversité, mais ça m'a rendu triste quand j'ai découvert son état actuel !
Voici par exemple 2 des photos que j'avais prises à cet endroit:



Ce lieu pour moi a perdu sa magie.
On peut voir l'ensemble de la série de ces clichés en cliquant sur:

A partir de la mare commence la rare allée bordée de poiriers conservée. Plusieurs cinéastes ont été inspirés par ce site, et y ont situé certaines scènes de leur film ( par exemple Luis Bunuel y a placé une scène du "Charme discret de la bourgeoisie").
(La photo est prise de la route, on aperçoit la ferme de la Fillolière dans le fond).

 Nous rejoignons enfin le château en empruntant la belle allée de peupliers qui y mène.


                         Et nous retrouvons la belle perspective vers le château,  bordée de tilleuls  


Bien content d'avoir refait ce parcours avec Simone et Sylvie, par une belle journée. C'était très sympa !

FIN DE LA RANDO.

A VOIR AUSSI : LA RANDO DU 11 SEPTEMBRE :
Cliquer sur: 

dimanche 18 septembre 2022

DIMANCHE 11 SEPTEMBRE : 2e partie : VISITE DU CHATEAU DE BRETEUIL:

                                                                     LE CHATEAU:

Il est situé sur un promontoire qui domine la vallée de Chevreuse, au milieu d'un domaine de 75 hectares, comprenant  notamment un jardin à la française dans la partie haute, créé par Henri Duchêne à la fin du XIXe s, et un parc à l'anglaise, datant de 1802, qui s'étend jusque dans sa partie basse.

Le site du château s'appelle en fait BEVILLIERS. L'étymologie de cette appellation est "BIS VILLAE", référence au fait que s'y trouvaient à l'origine deux villas gallo-romaines.

Son architecture:

Bien qu'il ait tout d'un château du début du XVIIe siècle, avec son parement de briques, sa date de construction est plus compliquée à établir. Au XIe siècle existait déjà une seigneurie sur le site. Puis au XVIe, en 1560, un manoir fut construit, dont la structure était déjà celle de l'actuel bâtiment. Des modifications intervinrent au XVIIIe et au XIXe siècles. Le colombier est le seul vestige du Moyen Age dans ce domaine. 

Une illustre famille propriétaire :

    Le château appartient depuis 1712 par héritage à l'illustre famille de Breteuil , d'origine normandeL'ancêtre de la famille, Guillaume Osbern, a été fait comte de Breteuil en 1066 par Guillaume le Conquérant, dont il était le plus proche compagnon. Cette famille a donné ensuite à la France plusieurs ministres, sous Louis XIII, Louis XV et Louis XVI, et une grande dame férue de sciences et de philosophie, compagne de Voltaire pendant 15 ans: la marquise du Châtelet (née de Breteuil).  Henri de Breteuil, au XIXe s, était un intime du futur roi d'Angleterre Edouard VII: n'en jetez plus!

L'actuel propriétaire, Henri-François de Breteuil, l'est depuis 1967. Après avoir fait rénover le château, lui et son épouse Séverine l'ont ouvert au public en 1969. Nous avons appris avec tristesse que Séverine de Breteuil est décédée il y a quelques années. Son mari est très âgé et se déplace maintenant en fauteuil roulant. 
De nombreux films ont été tournés dans la propriété.

AVANT LA VISITE:
Avant la visite, on se regroupe devant le superbe décor que constitue le château, et on prend le temps de la rituelle photo de groupe :

Il manque nos amies ulissiennes Michèle L et Liliane . Nous étions donc 16 pour cette découverte.

On papote aussi...

Et on a la surprise de découvrir dans les fossés un cerf et des biches apparemment albinos, que certains ont d'abord pris pour des chèvres!

                                               Photo: Claude.
Eh non, c'est bel et bien un beau cerf!

LA VISITE GUIDEE: 
En parcourant les nombreuses pièces du château, on découvre un décor du XVIIIe siècle. La visite  est centrée essentiellement sur l'évocation des membres illustres de la famille de Breteuil, qui donna notamment de nombreux ministres à la France: des scènes composées avec des mannequins , ou certains objets exposés, rappellent tel événement historique où  tel membre de cette famille joua un rôle important. De plus, à l'occasion du centenaire de la mort de Marcel Proust, une pièce était consacrée à l'écrivain, ami d'Henri de Breteuil , qui comme d'autres contemporains inspira l'écrivain pour la création de certains de ses personnages. 

Dans la vaste salle d'attente, certains de nos amis compulsent consciencieusement des documents à disposition.

D'autres préfèrent pratiquer l'art du papotage, un des plaisirs certes de nos sorties. J'en connais de très douées en cet art!
Michèle L et Liliane se sont sagement munies, comme moi, de leur masque pour la visite, car le covid n'a pas disparu loin de là, et nous allions suivre une visite serrés les uns contre les autres.

Enfin, notre guide dûment perruqué fut là, et la visite put commencer.

Après que notre guide eut procédé à une présentation générale des membres illustres de la famille de Breteuil, nous pénétrâmes dans un  salon d'apparat dit des 4 saisons en raison de son précieux décor, où fut évoquée la figure de François Victor de Breteuil, ministre de la guerre de Louis XV.

On passa ensuite par un cabinet des porcelaines, offertes à Louis Auguste, Baron de Breteuil (1730-1807), alors ambassadeur à Stockolm, pour son rôle de médiateur dans le rétablissement de la paix entre l'Autriche et la Prusse.

                                                            Photo: Michele L.
Une première scène avec mannequin évoque l'affaire du collier de la reine Marie-Antoinette, qui en 1785 a nui beaucoup à l'image du couple royal. Le cardinal de Rohan, trompé par une intriguante, offrit un collier très dispendieux composé de 650 diamants, non demandé par elle, à la Reine dans un contexte économique difficile. C'est  Louis Auguste, baron de Breteuil (1730-1807), alors ministre de la maison du Roi (à droite), qui fut chargé d'arrêter le cardinal en pleine galerie des glaces.C'est lui qui a donné son nom à une célébre avenue de Paris.
 
Nos amies Dominique et Bénédicte, comme d'autres , n'ont pas pu entrer dans la pièce, car le groupe était trop important pour les dimensions de celle-ci. Il leur restait le plaisir du papotage (elles n'ont donc pas trop souffert)...

... et celui aussi d'admirer le jardin à la française vu de la fenêtre, avec le magnifique cèdre du Liban à droite. Ce jardin date de la fin du XIXe siècle.
Une pièce évoque ensuite des souvenirs de l'actuel propriétaire, Henri-François de Breteuil, qui en 1967 sauva le château de la vente (il faillit être vendu au Jockey club!).
Nous passons  par la bibliothèque, créée en 1783-1785 par Geneviève de Breteuil, où est évoquée dans une scène avec mannequins la figure de Charles de Breteuil, préfet et conseiller de Louis XVIII pour les affaires internationales.On découvre ensuite un cabinet de toilette.

Vue du couloir qui relie les pièces.

                                                               Photo: Michele L.
Cette scène rappelle le rôle d'Henri de Breteuil (1848-1916) , député et ami intime du prince de Galles, futur Edouard VII, dans le rapprochement entre la France et l'Angleterre qui amènera en 1904 à l'Entente cordiale. Le 12 mars 1881, elle réunit dans le fumoir le prince de Galles, en séjour au château, et Léon Gambetta , président de la Chambre des Députés.

Une pièce, la chambre de laque (ainsi nommée en raison des meubles laqués qu'elle contient) est consacrée à Marcel Proust , qu'Henri de Breteuil connaissait, à l'occasion du 100e anniversaire de sa mort. Henri de Breteuil a inspiré Proust pour le personnage d'Hannibal de Bréauté dans la Recherche.


Plusieurs tableaux évoquent les contemporains de Proust qui ont pu aussi servir de modèles pour les personnages de la Recherche. Remarquons parmi eux Boni de Castellane, époux d'Anna Gould, tous deux propriétaires du château du Marais au début du XXe siècle - qui aurait servi de modèle au personnage de Saint Loup.

Coup d'oeil au passage sur la reconstitution d'une nursery;

                                        Photo: Michèle L.
Dans le cabinet des trésors, on découvre notamment la précieuse table de Teischen (copie - l'original est au Louvre depuis 2015). C'est un cadeau du Prince électeur de Saxe au baron Louis Auguste de Breteuil , alors ambassadeur de France à Vienne, qui mit fin à la guerre de succession de Bavière par le tratié de paix de Teschen.

                                                    Photo: Michele L.
Saviez-vous que Mme du Chatelet, femme de sciences et compagne de Voltaire pendant 15 ans, était née de Breteuil?

                                 Photo: Dominique.
Juste à coté, on découvre le salon de musique.

Dans la salle à manger, un peu plus loin, est reconstitué avec des mannequins le déjeûner offert le 3 mai 1905 au château à Edouard VII par Henri de Breteuil, pour célébrer le 1er anniversaire de l'Entente cordiale.

                                 Photo: Dominique.
Coup d'oeil à l'extérieur sur le COLOMBIER, seul vestige du Moyen Age dans le domaine. C'était la tour d'angle des premières dépendances, détruites à la fin du XIXe siècle. Les fermes et écurie actuelles, plus à l'écart du château, datent de 1874.

La chapelle, a été construite en 1860,en style neogothique,pour accueillir 3 vitraux venus de Chartres, représentant Ste Catherine, St Jean Baptiste et Saint Martin.

                          Photo: Claude.
Un des vitraux.

Au revers de la porte est installé un authentique vitrail du XVe siècle.


La visite se termine par la découverte des cuisines, animées par des mannequins.

Ici le boulanger.

                                                  Photo: Claude.
Le thème du chat botté, référence au conte de Perrault, apparaît dans de nombreux coins du châteaux sous la forme de gracieuses figures; ici un concert de chats.

APRES LA VISITE:
Déjà 18 h ! Petit moment de repos et de détente , sous le soleil déclinant !

                                                        Photo: Claude.





Au 8 octobre chez Mallarmé !


A VOIR OU REVOIR:

* LA RANDO A LA DECOUVERTE DE CHOISEL DU 11 SEPTEMBRE:


* LA RANDO A LA DECOUVERTE DE CHOISEL DU 18 SEPTEMBRE  (fête du Patrimoine):