Le lieu de rendez-vous recommandé pour cette randonnée est le parking sud de l'étang de La Tour, qui se trouve sur la commune de Rambouillet. Le parcours nous emmènera ensuite sur la commune de Vieille Eglise.
On accède au parking sud de l'étang de la Tour par la route du Pavillon (située sur la commune de Rambouillet ).
Et tout d'abord, donnons quelques infos sur ce fameux pavillon, aujourd'hui maison forestière, qui servit à une époque de pavillon de chasse.
Il a été construit en 1860.Il ne paie pas de mine, mais il a accueilli des hôtes illustres, à commencer par Napoléon III qui aimait s'y arrêter lorsqu'il chassait : il avait fait aménager un salon au 1er étage... Plus tard, il a accueilli la célèbre duchesse d'Uzès (1847-1933), qui entre Bonnelles où se trouvait son château et l'étang de la Tour, organisait de grandes chasses à courre.
Maintenant, quelques infos sur l'étang de la Tour :
Vue sur l'étang de la Tour.
Très vaste étang (17 hectares) , aménagé sous la houlette de Louvois en 1685. Il fait partie du système d'approvisionnement en eau des fontaines de Versailles voulu par Louis XIV.
C'est l'étang le plus en amont d'un réseau de 34km, dont 23 km d'aqueducs souterrains. Il est alimenté par la rigole de Saint Benoît (carte). Au nord, ses eaux partent dans un aqueduc souterrain, prolongé par la rigole de Vieille Eglise, en direction de l'étang du Perray , puis des étangs de Saint Quentin en Yvelines. L'étang dépend à moitié de Rambouillet, à moitié de Vieille Eglise.
L'étang est aussi un lieu de pêche (réglementée) - les carpes y abondent - et des activités nautiques s'y déroulent l'été.
C'EST PARTI !
On emprunte la digue sud de l'étang pour gagner dans un premier temps des allées forestières.
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Après la digue, on prend à droite la route de l'étang de la Tour (signalée), puis à la fourche on emprunte le sentier de gauche qui rejoint la route de la forêt des Yvelines, qu'on prend sur la droite.
On traverse en avril une nature déjà bien verdoyante.
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Des nombreux papillons nombreux virevoltent à l' approche des marcheurs. Un joli citron.
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Un beau paon du jour...
On traverse des forêts de chênes, de bouleaux , de frênes...
Conseillé: grâce à une application à télécharger sur son mobile ( magie d'internet!) , on peut identifier quelques espèces d'arbres: ici un érable...
Plus loin, un charme !
Sur le sentier étroit qui relie les deux allées forestières.
Il est toujours bon de se munir d'un parapluie lorsque le temps est incertain. Au pire, il servira de cane...
Ici le sentier rejoint la "route de la forêt des Yvelines" (large allée forestière).
On longe bientôt une haie qui nous sépare d'un champ appartenant à la ferme de Clairbois ( centre équestre) et on débouche sur une route que l'on longe sur la droite, entre une clinique et le hameau de la Guitonnerie (cf carte).
A droite, la Guitonnerie, un ensemble qui ressemble à une ancienne ferme reconvertie en logements.
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Et cette maison à tourelle fait penser à un ancien logis du maître rénové.
On approche de la place de l'Aqueduc : un chemin part sur la gauche que l'on va emprunter.
Ce chemin ombragé surmonte en réalité l'aqueduc souterrain de Vieille Eglise, qui part du nord de l'étang de la Tour.
On marche donc ici sur l'aqueduc souterrain.
On parvient à la rigole de Vieille Eglise qui fait suite à l'aqueduc souterrain.
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Le débouché de l'aqueduc souterrain et la rigole qui emmène les eaux de l'étang de la Tour en direction de l'étang du Perray en Yvelines.
La rigole vue du sommet de l'aqueduc. Jeux de reflets dans l'eau.
On peut faire un petit tour sur l'agréable promenade qui longe la rigole.
Une site de promenade très agréable...
C'est parti !
On peut longer d'abord la rigole sur la rive droite.
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On aperçoit bientôt un pont qui franchit la rigole. Plusieurs ponts de ce type se succèdent par la suite sur le parcours de la rigole.
La rigole vue du pont.
On n'ira pas plus loin aujourd'hui . Un autre circuit de promenade est possible en suivant la rigole, mais il vaut mieux le suivre à part une autre fois, sauf si on est de grands marcheurs..
On passe alors sur la rive gauche de la rigole pour revenir au débouché de l'aqueduc.
Et on regagne la plateforme qui surplombe le débouché de l'aqueduc souterrain.
La fatigue et la soif commencent à se faire sentir. C'est le moment de faire une petite pause.
C'est un moment de détente...
On se dirige ensuite vers le village par l'impasse de Clérambault, située à droite de l'aqueduc.
L'impasse de Clérambault nous amène au centre du village.
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Au débouché de l'impasse, on tombe immédiatement sur la fameuse Vieille Eglise qui a donné son nom au village dès le XIIIe siècle. L'église Saint Gilles actuelle n'est pas si vieille, car c'est une reconstruction datant de 1561. Elle est à chevet plat et un clocher carré est accolé au portail.
On y trouve de nombreuses informations sur l'église et le village sous forme de panneaux ou de documents à consulter (notamment sur le blason qui orne le fronton du portail).
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Un doigt a poussé la porte, et, surprise, nous avons pu découvrir l'intérieur.
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Y figure une copie de la Mise en tombeau du Christ du Titien réalisée en 1862 par un jeune peintre. L'oeuvre fut offerte à la paroisse par Napoléon III lors de la fête de l'Assomption. L'Empereur offrait une oeuvre d'art réalisée par de jeunes artistes un fois par an à une paroisse.
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Autre curiosité : 3 vitraux du début du XXe siècle sont à l'effigie des donateurs !
Ci-dessus: Saint Gilles. Son visage semble avoir été réalisé d'après une photographie du donateur...
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Sainte Geneviève (la femme du donateur?)
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Et cet ange (leur fils?).
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Nous allons maintenant rejoindre l'étang de la Tour en remontant la rue principale du village. Vieille Eglise compte environ 700 habitants, c'est pour l'essentiel un village-rue qui s'ordonne de chaque côté de la longue rue principale.
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Située juste en face de l'église , la mairie a été construite en 1879 avec les pierres d'une ancienne ferme qui se trouvait là auparavant.
Certaines vieilles maisons rappellent le passé rural du village.
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On croise plus loin d'autres grandes maisons plus récentes et pour certaines plus cossues.
Et même une belle maison de maître !
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Celle-ci fait penser à une ancienne auberge.
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Une petite curiosité... sur ce toit de chaume.
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Celle-ci , avec ses grandes lucarnes, a dû faire partie d'une ancienne ferme.
En face de la rue d'Auffargis, une grande croix devant laquelle s'arrêtaient les processions religieuses autrefois.
Nous passons ici devant une maison à rocaillage. Ce procédé est fréquent dans la région. Nos amies s'enchantent du parfum des lilas.
Le rocaillage est original: de tout petits cailloux sont insérés dans le mur.
Nous gagnons ensuite la sortie du village, et après le panneau stop, nous nous engageons sur un sentier situé derrière un muret qui va nous amener au bord de l'étang.
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Une passerelle permet de franchir la rigole de Saint Benoît, qui alimente en eau l'étang de la Tour.
Vue de la rigole de Saint Benoît en amont de la passerelle, agrémentée de fleurettes.
On longe maintenant l'étang de la Tour.
Vue nord/sud de l'étang de la Tour.
On longe l'étang dans le bois.
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Sur la gauche, une épaisse forêt à la végétation déjà bien développée.
On aperçoit l'étang à travers des trouées de verdure.
Ce qui fait le bonheur de certain(e)s.
Une belle promenade a été aménagée sur la rive est de l'étang.
De beaux genêts bordent la promenade.
Et les oiseaux alors? On voit passer de temps en temps un héron
Ici un couple de canards d'une espèce non identifiée, le mâle tout noir, la femelle beige... On peut apercevoir sur l'étang, ici et là, un grèbe huppé, quelques foulques macroules, peut-être un ou deux colverts. La faune aviaire n'abonde pas franchement sur ces étangs à l'écart des hommes...
Nous voici au bout du chemin , notre parking est à 2 pas . Une petite pause s'impose.
On peut s'attarder un peu dans la douceur du soleil déclinant de fin d'après midi... avant de regagner les voitures.
Dernier regard sur l'étang de la Tour dans cette lumière de fin d'après midi.
Cette randonnée a été expérimentée dans le cadre des sorties et randonnées organisées depuis 2009 pour le Hurepoix's band, alias les Visiteurs du Hurepoix, un groupe d'amis dont le noyau dur est constitué d'anciens professeurs du lycée Jean Jaurès de Chatenay-Malabry.
