mercredi 30 septembre 2020

29/9/20: DEUX VISITEUSES DU HUREPOIX AU PARC NORD DES ULIS.

Elles ont beaucoup entendu parler du parc Nord des Ulis, elles ont voulu le connaître. Elles ont même affronté la pluie pour cela.
Après notre amie Simone il y a quelque temps, j'ai eu le plaisir de faire découvrir le parc à Bénedicte et Dominique.
Avis aux amateurs!

Au fond, les Bergères, les grandes tours des Ulis qui dominent la ville.
Un effet Manhattan voulu par les architectes de la ville.

Petite pause sous un saule pendant une averse...

Oies de passage et canards dans un de leurs coins préférés (bois de pins). .

Nous avons notamment observé  à la surface de l'étang plusieurs jolis grèbes castagneux juvéniles âgés d'environ 1 mois et demi . Il y a eu 8 couvées et 22 naissances au parc cet été pour cette espèce.



 

vendredi 18 septembre 2020

VENDREDI 18 SEPTEMBRE: RANDO A LA DECOUVERTE DE SAINT FORGET (près de Chevreuse):

 


Bonjour à tous,

Aujourd'hui, par un temps très agréable, j'ai retrouvé Jean-Marie et Michelle Fabre, accompagnés d'Alain, fils de Michelle, ainsi que Claude et Florence Poirson, qui étaient disponibles, pour une rando découverte de Saint Forget, la commune aux 3 hameaux.

Avec mesures barrière bien sûr !

Photos de groupe:


De g à dr : Claude, Michelle, Florence, Alain, Jean-Marie.

Et le GO.
Devant la mairie. Avec les distances!

La commune est éclatée, donc, en 3 hameaux, que nous avons visités successivement: la Haute Beauce, où se trouve la mairie, Le Mesnil Sevin, sur le plateau, encore très rural, et enfin les Sablons, où se trouve le château de Mauvières.

                                   La Haute Beauce:

Le point de départ de la randonnée est la mairie, située dans le petit hameau plein de charme de la Haute Beauce (parking devant la mairie). Nous sommes ici dans la vallée de l'Yvette, qui coule plus au sud.

C'est de là que nous partons pour environ 3h de marche.

Autour de la mairie, de belles demeures du XIXe et du XXe contribuent au charme des lieux.
                                       
La mairie, construite en meulière, est très pimpante, avec les sculptures de son portail et sa petite allée d'honneur. C'était autrefois l'école, mais celle-ci a fermé en 1988.

Voici sa façade arrière: l'inscription "Ecole de Saint Forget" y figure encore. Aujourd'hui la bibliothèque communale y est installée. Sur la droite s'étend l'ancienne cour d'école , qui aboutit au traditionnel préau.

L'arrivée pleine de charme dans le hameau.


Quelques belles demeures du XIXe siècle ...

  Au n° 9 de la rue de la mairie, la villa Ducret, construite en 1957 par l'architecte André Wogenscky, collaborateur de Le Corbusier, introduit une touche de modernité. Toiture en terrasse, béton brut associé à un parement en meulière, grandes baies vitrées caractérisent cette construction, qui obéit aux règles du Modulor, concept basé sur les proportions du corps humain.
(A voir à ce sujet notre visite de la maison d'André Wogenscky à St Rémy les Chevreuse:

Un trou indiscret dans la haie nous permet d'apercevoir la maison de profil.

A partir du parking, nous suivons  la rue de la mairie sur la gauche, nous traversons (avec précaution) la D91 - route des dix sept tournants !- et nous prenons en face un chemin de terre qui va nous mener aux abords de la Butte ronde. Nous prenons à droite au premier croisement et nous longeons la Butte ronde, qui se caractérise par la présence de gros blocs de grès. On a retrouvé sur ce site les vestiges d'un sanctuaire gallo romain (fouilles effectuées de 1850 à 1854 par le duc de Luynes, propriétaire de Dampierre).

Nous gravissons courageusement (surtout Florence) la pente qui mène au plateau.

Un des gros blocs de grès qui parsèment la Butte Ronde.

Petite pause en chemin.

Après la Butte ronde, nous continuons en prenant à droite aux deux croisées de chemin successives, et nous débouchons sur le plateau après avoir longé un groupe de maisons (sans doute une ancienne ferme).

 Arrivés sur le plateau, nous prenons à gauche, la rue du Bel Air.


Sur la gauche, nous sommes bientôt  étonnés par un tapis de feuilles rouges, vraisemblablement de la vigne vierge qui rampe au sol... Première touche de couleur automnale.

Le hameau est en vue !

                                    LE MESNIL SEVIN:
               Ce second hameau, situé sur le plateau, se caractérise par son charme encore rural.

En arrivant dans le hameau, nous croisons une  première ferme.

Vue rapprochée au niveau du portail.

Arrivés au centre du village, petite pause devant une grande ferme du XVIIIe siècle, précédée de sa mare.

Les carriers du bois de la Roncerie faisaient boire leurs chevaux dans cette mare..

La mare est aujourd'hui envahie par nénuphars et plantes aquatiques, au bénéfice de la biodiversité!
Des grenouilles s'y cachent.

Nous poursuivons notre chemin sur la droite, par la rue des Grands Prés.

Ici on dirait que la Nature a tous les droits…

On goûte ici tout le charme rural du hameau.

Nos amis s'intéressent ici à un détail de la façade de la ferme.

Nous  continuons par la rue des grands prés, puis nous poursuivons par la rue de la Motte.

On dirait des malfaiteurs qui préparent un mauvais coup.

Petite touche de couleur: glycine d'automne.

Nous tombons en arrêt devant une curiosité: un portail porte bougies!

Des traces de bougie montrent qu'il est réellement utilisé dans ce but...


Autre curiosité locale...

Ici se découvre un oratoire édifié après la guerre de 39-45 pour remercier la Vierge d'avoir protégé les habitants du village… 

Les habitants continuent à le fleurir et à y déposer des ex voto.

Une des inscriptions de l'oratoire.

Adieu Le Mesnil Sevin !

Au lieu dit "La Motte" nous prenons à gauche, rue du Peuplier.


Sur la gauche, le paysage se découvre. On aperçoit au loin un poirier isolé dans les champs. On distingue aussi à droite l'alignement des arbres qui bordent la D91.

Nous traversons la D91, et continuons tout droit en direction de la Grand'Maison. On aperçoit tout d'abord sur la gauche une grande ferme, dite "ferme de la Grand'Maison". On y pratique la vente directe de viande de bovin, porc et volaille.

La ferme de Grand'Maison.

Nous nous approchons de la ferme pour mieux voir le troupeau de moutons. Deux agneaux déjà grands têtent avidement leur mère...

Nous continuons ensuite en direction de la Grand'Maison: un manoir qui était autrefois une ferme fortifiée appartenant aux châtelains de Mauvières (voir plus bas). Il est malheureusement invisible derrière les haies qui le cachent.

Notre attention est attirée par un arbre vénérable...

... et surtout très haut! Sans doute un mélèze.

Le manoir de la Grand'Maison.

 Arrivés à un panneau qui annonce la présence d'un atelier de poterie, on prend un large chemin qui part sur la gauche. 


Au loin, sur la gauche, on aperçoit un troupeau de bovins, sans doute géré par la ferme de la Grand'Maison.

Nous passons devant la propriété des Trois cheminées.

Coup d'œil dans le parc inondé de lumière.

Peu après cette propriété des 3 cheminées, il faut tourner à droite dans un chemin de terre qui dégringole alors en sous bois vers la vallée de l'Yvette.

Nous empruntons un chemin de terre.

La pente s'accentue bientôt.

Le chemin s'élargit et dévale vers la vallée.

Ce chemin nous amène à rejoindre la D58, qu'il faut traverser et que nous suivons vers la droite. 

LES SABLONS:

Nous arrivons à présent dans le hameau des Sablons. Nous longeons  le mur du château de Mauvières: une ouverture dans ce mur va nous permettre d'admirer le château.

Vers 18h, en septembre, la façade du château se colore d'un blanc rosé tout à fait étonnant: magique!

Nous passons aujourd'hui un peu tôt, ce n'est pas tout à fait l'heure magique!

Coup d'oeil dans le parc: ces dames sont fascinées par le tapis de cyclamens...

Le domaine de Mauvières a appartenu à la famille de Cyrano de Bergerac, mousquetaire puis homme de Lettres et philosophe (1619-1655), qui y a passé une partie de son enfance. C'est en visitant ce château (agrandi au XVIIe et XVIIIe s) qu'Edmond Rostand a eu l'idée de sa pièce. Les seigneurs de Mauvières se sont appelés aussi "de Bergerac", depuis qu'au XVe siècle le fief de Mauvières avait été offert à Raymond de la Rivière de la Martigue pour le récompenser d'avoir repris la ville de Bergerac aux anglais. Il baptisa alors les prairies voisines de Mauvières du nom de Bergerac, d'où l'ajout au patronyme. Cyrano en réalité n'était pas d'origine gasconne !
Le château appartient aujourd'hui à la famille de Bryas, de très ancienne noblesse, qui compte un nombre incalculable d'officiers et d'hommes politiques au fil du temps.

A voir : une visite guidée du château de Mauvières en cliquant sur ce lien:

On continue à progresser dans le hameau des Sablons en suivant la D58. Quelques maisons anciennes souvent en rocaillage contribuent à son charme.







Passé ce charmant quartier, nous n'empruntons pas le chemin qui serpente dans le bois pour revenir à notre point de départ, mais pour certaines raisons nous suivons la route: ce n'est pas la partie la plus sympa du parcours.
Petite compensation: le plaisir de passer devant l'église Saint Ferreol.


L'église Saint-Ferréol (devenue chapelle Saint-Gilles à partir du XIXe siècle) date du XVIe siècle. Elle est donc vouée à ces deux saints. Au XIIe existait un sanctuaire dédié à Saint-Ferréol (qui correspond à l'actuel chœur), édifié près d'une source censée guérir les fièvres.. Il avait été agrandi au XIIIe . Le porche (à droite) est du XVIIIe. L'église est flanquée d'un cimetière. Elle est ornée intérieurement de fresques Renaissance récemment découvertes.

A VOIR: une visite de l'église Saint Ferréol et de ses fresques sur:

Nous continuons en direction du hameau de la Haute Beauce, notre point de départ. A 1 km du but, les dames ont cané. Nous les laissons au bord de la route sous la protection de Jean-Marie, et nous continuons. Nous reviendrons les chercher en voiture.

Nous prenons la petite route qui mène à la mairie. Nous passons devant de superbes villas.

Et nous retrouvons l'arrivée magique au hameau.

Nous nous retrouvons tous devant la mairie pour la photo souvenir...

A LA PROCHAINE FOIS!