jeudi 24 novembre 2022

12 NOVEMBRE: A LA DECOUVERTE DE L'ETAMPES DE LA RENAISSANCE.

Samedi 12 novembre, le temps a été une nouvelle fois clément pour notre découverte de l'Etampes de la Renaissance. Le Hurepoix's band faisait avec cette visite une infidélité au Hurepoix, puisqu'Etampes est aux portes de la Beauce.
Sous la houlette d'une guide aussi sympathique que compétente, nous avons donc découvert 4 hôtels particuliers datant de cette époque: l'hôtel Anne de Pisseleu, l'hôtel Diane de Poitiers, l'hôtel de ville, et l'hôtel Saint Yon.

Pour cette dernière sortie de la 13e année de nos visites et randonnées en Hurepoix et parfois au delà, nous étions 18.

QUI ETAIT PRESENT ?

Sacrifions une fois encore au rituel des présentations, d'autant plus que nous comptions cette fois de nouvelles recrues: c'est une politesse que de se présenter un peu les uns aux autres... 

Parlons d'abord des historiques, ancien(ne)s collègues du lycée Jean Jaurès de Chatenay-Malabry, fidèles de nos sorties depuis 2009, et parfois leurs conjoint(e)s : Jean-Marie et Michèle Fabre, Florence et Claude Poirson, et Jeanine Monteil, qui nous rejoint volontiers quand elle n'est pas descendue en Corrèze; Simone Wajsfelner également a rejoint nos sorties très vite. Etait présente aussi Jacqueline Mazeau, amie de Florence, qui nous accompagne aussi depuis longtemps. Jean-François, le fils de Jean-Marie, est devenu un fidèle de nos sorties depuis cette année. Et puis, quelques membres du groupe des amis du parc nord des Ulis participent regulièrement à nos sorties depuis un moment: Francine Lalou et Odile Marteau (venue avec son petit-fils Maxence), Michèle Lebedel (qui elle est orcéenne, et anciennement chatenaysienne)). Des amis de Francine, Marie-France et son compagnon Guy Moreau, étaient également de la partie ce jour, pour la 2e fois. Et puis, nous avions parmi nous plusieurs gometziens! J'ai connu Michèle et Henri Guillaume, membres d'une association patrimoniale de Gometz la Ville, du temps que je faisais des reportages pour le Républicain de l'Essonne, et nous en avons fait des sorties ensemble depuis ! Et parlons pour finir de la bizuth du groupe, Marie-Christine Lerouvillois, de Gometz la Ville elle aussi, que je voyais en chair et en os pour la 1e fois ce jour ! Nous avons sympathisé via facebook : c'est la meilleure commentatrice de nos photos, notamment d'oiseaux, publiées sur fbk que je connaisse.On sent qu'elle s'intéresse vraiment au sujet quand elle commente! Bienvenue, Marie-Christine !

                                                     LA PHOTO DE GROUPE:

                                                      Devant l'hôtel SAINT YON.

        De g à dr : Jean-Marie et Michèle F, Henri et Michèle G, Michèle L, Francine, Marie Christine, Florence et Claude, Jacqueline, Simone, Jeanine, le jeune Maxence, Jean-François, Odile, Marie-France et Guy, JM. 
                       On aperçoit notre sympathique conférencière ici: 3e en partant de la droite.

                                            L' ETAMPES DE LA RENAISSANCE:
                                                la ville des favorites royales.
Etampes, à mi chemin de la route royale qui relie Paris à Orléans, appartenait au domaine royal. 
Au XVIe siècle, 3 rois successivement attribuèrent Etampes à leurs favorites. François 1er pour commencer la donne à sa favorite Anne de Pisseleu, tout en nommant le mari complaisant de celle-ci duc d'Etampes: la voilà donc devenue de ce fait duchesse d'Etampes. Dourdan et La Ferté Alais sont aussi inclus dans son domaine. Henri II devenu roi enlève le titre à Anne de Pisseleu et le donne à sa propre maîtresse Diane de Poitiers. Henri IV plus tard le donnera à sa favorite Gabrielle d'Estrées.
Néanmoins, les diverses favorites n'habiteront pas les hôtels particuliers qui portent parfois leur nom. Leurs occupants seront les receveurs des impôts qui récoltent le revenu de leur duché pour elles.
Au XVIe siècle, à Etampes comme ailleurs, on se met à construire de belles demeures avec tourelles décoratives et  larges fenêtres à meneaux, à la façade richement ornée: cela donne ici de beaux hôtels particuliers bien intégrés dans la ville.
On y donne des réceptions et  on a à son service de nombreux domestiques.
A Etampes, c'est le fait d'une haute bourgeoisie  (receveurs des impôts, riches artisans, et commerçants - il y avait de nombreuses tanneries- ou parfois rentiers, tirant leurs revenus de locations).

Place de l'Hotel de Ville, la conférence commence. La place est encombrée par le marché, cela va beaucoup gêner la prise de photos notamment, par manque de recul.

                            L'HOTEL ANNE DE PISSELEU.

 On le découvre place de l'Hotel de Ville, jouxtant celui-ci.
 L'office de tourisme l'occupe aujourd'hui.
 Il date de l'année 1530, et sa décoration est caractéristique du règne de François 1er et du style dit de Fontainebleau.
Ce nom a été attribué à l'édifice au XIXe siècle. 

L'hôtel particulier Renaissance est flanqué d'un côté d'une cour, c'est l'univers des domestiques, et de l'autre d'un jardin.

Vue de l'hôtel Anne de Pisseleu, côté jardin.
A l'origine le jardin était évidemment enclos de murs.
A l'arrière du bâtiment figure une tour d'escalier polygonale à double entrée du XVe avec un toit à poivrière (pente du toit qui s'évase).

Le côté cour: le bâtiment du fond (refait) était celui des domestiques.La cour était également fermée à l'origine.

La façade côté cour.
Le premier niveau (correspondant aux pièces de reception) est en pierre de taille et plus richement décoré. Le second niveau (correspondant aux chambres), couvert d'un enduit, est plus rustique. L'étage à l'origine comportait 4 fenêtres. Les deux du milieu ont été supprimées fin XIXe par le propriétaire d'alors, un commerçant. Les deux lucarnes sur le toit sont ornées d'armoiries.

La tourelle d'angle est ornementale: elle signale le statut social du propriétaire.

Détail de la décoration d'une fenêtre du 1er étage:
 colonnettes dégagées qui l'encadrent, petites sculptures. Caractéristique du style François 1er.
Une frise décorative court le long du toit. Les fenêtres du bas sont  plus ornées, elles sont encadrées de pilastres parcourus par'une frise décorative.

Détails de la décoration de la porte d'entrée:
3 statuettes: en haut  Venus, à gauche Cupidon, à droite Mars.
La frise représente des amours dansant.
Pourquoi ce thème de l'amour? Parce que le 1er propriétaire s'appelait Jean Lamoureux.On aimait ce type de "joke" à l'époque.

Le portrait sculpté de François 1er et d'Anne de Pisseleu figurent sur la façade. Mais c'est un ajout moderne.

François 1er.

Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes.
Photos:Michèle L.

Un coup d'oeil à l'intérieur:

L'intérieur (actuellement occupé par le bureau du tourisme) était à l'origine orné de fresques, et doté de plafonds à poutres apparentes ornées.

Une belle porte sculptée ornée notamment de médaillons à l'antique subsiste entre deux des pièces.

Plafond à poutres (refaites) dans une des salles.

Le sous sol était occupé par des caves voûtées.


En route pour l'hôtel de Diane de Poitiers ...

Nous quittons la place de l'Hôtel de ville et empruntons la rue Sainte Croix. En chemin, notre guide nous fait observer une maison du XVIIIe siècle.



Dans la perspective de la rue se profile aussi  une des églises d'Etampes, toutes fondées par les Rois de France.

Il s'agit de l'église Saint Basile (XIIe,XVe, XVIe s) qui était tenue par un curé, contrairement à la collegiale Notre Dame, toute proche , qui , elle, était gérée par un collège de chanoines.


                           L'HOTEL  DIANE DE POITIERS.
Il est situé au 4 rue Sainte Croix et est occupé aujourd'hui par la bibliothèque.
Il est bien difficile à photographier par manque de recul.

                    Photo: Marie-Christine.

Il paraït moins monumental que l'hôtel d'Anne de Pisseleu: il a l'aspect d'une grande maison encastrée entre d'autres maisons, mais se distingue de sa voisine par sa porte cochère et sa façade plus ornée. Il aurait été construit en 1550 par un certain Esprit Hattes, receveur du Domaine royal d'Etampes. Lorsque Diane de Poitiers est faite duchesse d'Etampes par Henri II à la place d'Anne de Pisseleu, les revenus du domaine lui reviendront.
A remarquer: la porte cochère est encadrée de piliers à chapiteaux corinthiens et coiffée d'un fronton triangulaire. Les fenêtres du haut sont plus ornementées que celles du bas:elles sont encadrées de pilastres cannelés , à chapiteaux corinthiens elles aussi, et surmontées d'un bandeau de rosaces finement sculpté. Enfin on remarque l'alternance typique de la Renaissance plus avancée de frontons triangulaires et circulaires au dessus de ces fenêtres du 1e étage correspondant aux chambres. Ce n'est plus le style François 1er. Deux lucarnes dépassent de la façade sur le toit.

Détail des motifs sculptés de l'encadrement des fenêtres du bas.

Lorsqu'on pénètre dans le bâtiment, on découvre de belles portes sculptées. Sur les côtés de celle-ci on peut voir les lettres  C et  H entrelacées , initiales de Catherine de Médicis et Henri II.

                             Photo: Jacqueline
On voit mieux ce mélange de lettres ici : un H et 2 C entrelacés, mais on pourrait y voir aussi bien le D de Diane , et la lune est le symbole de Diane...

Au delà du premier bâtiment, on débouche dans une cour, et on prend alors toute la mesure de l'ampleur de l'hôtel particulier, qui comporte en fait 3 corps de bâtiment. Au fond de la cour, on retrouve sur la facade de la partie de l'hötel où est installée la bibliothèque les mêmes caractéristiques que sur la 1e façade.

La façade du corps de bâtiment de droite comporte une porte centrale, deux fenêtres au 1er niveau et deux lucarnes dépassantes comportant deux fenêtres superposées.

La porte centrale cintrée flanquée de colonnes corinthiennes était peut-être celle d'un ancien oratoire.

Dans sa partie supérieure est figurée la scène de la Pentecôte figurant le Saint Esprit avec les apôtres. Encore un jeu sur le nom du 1er propriétaire, ou plutôt sur son prénom (il se prénommait Esprit).
Au dessous on remarque un entrelacs de figures géométriques.

Chacune des deux lucarnes est richement ornée:on observe en haut des guirlandes de fruits avec au sommet une tête d'animal. Sur les côtés deux amours tiennent une massue, et des sphinxs sont figurés aux deux extrémités.

                                                          Photo: Jacqueline.
Au revers du premier corps de bâtiment, au dessus d'une ancienne porte condamnée, figure une décoration qui évoque du cuir découpé, motif ornemental fréquent à l'époque.

L'HOTEL DE VILLE D'ETAMPES:
Il est situé à côté de l'hôtel Anne de Pisseleu. Le manque de recul dû à la présence du marché ce jour-là empêchait de prendre une vue d'ensemble. C'est pourquoi nous recourons à une photo internet. 

Il comporte actuellement 3 ailes réunies autour d'une cour fermée par une grille. Sous Louis XII, Etampes appartenait au domaine royal, et  Claude, la fille du roi, était comtesse d'Etampes.A la demande de celle-ci, Louis XII accorde en 1517 le droit à la ville d'avoir un maire et une maison commune, un hôtel de ville. Mais il faudra attendre 1523 pour que son successeur François 1er autorise l'achat d'une maison ( le bâtiment à clochetons et poivrières situé à gauche, qui date alors du XVe siècle) pour y installer l'Hotel de ville. Un peu plus tard, l'achat est fait en plus d'une autre maison (c'est l'aile du fond, plus basse) dite de Saint Christophe, une ancienne auberge (nous sommes sur la route du pélerinage de Saint Jacques de Compostelle). L'hôtel de ville associe donc deux anciennes maisons. L'ensemble est remanié au XIXe siècle, entre 1850 et 1855, suite à un effondrement de l'édifice; il est reconstruit par l'architecte Magne, qui ajoute à droite une aile Renaissance.

 Le bâtiment de gauche était de style gothique flamboyant, il a été reconstruit au XIXe en néogothique.

L'entrée de l'hotel de Ville évoque bien le style gothique . .

                                    Photo: Jacqueline.
Ce détail décoratif au niveau de la porte d'entrée est typique du gothique.

Vue latérale: la tour d'escalier est d'origine.

L'ancienne maison Saint Christophe (au fond) abrite le musée municipal.

Notre guide nous entraîne dans une rue voisine, où nous allons découvrir l'arrière du bâtiment...

Qu'est-ce qu'on regarde donc là?
Quel groupe attentif et motivé!

Une petite échauguette bien sûr!
L'aspect de la façade arrière est plus sobre, mais on aperçoit encore une échauguette, élément décoratif qui posait à l'origine le statut social du propriétaire.

                                            Photo: Michèle L.
Maxence, lui, a trouvé un centre d'intérêt plus adapté à son âge et à son siècle...


En route vers le 4e hotel Renaissance: il faut aller le chercher dans un autre quartier :

Au passage, détail d'un décor de fenêtre.

L'HOTEL SAINT YON:
on le découvre au 17, rue de la Tannerie, dans l'ancien quartier des bouchers, et des tanneries. C'est l'hôtel le plus ancien, il date de la fin du XVe s.

On remarque deux tours dissemblables, elles appartiennent à l'origine à deux hôtels différents qui ont été réunis en 1599 par un nouveau propriétaire. Au XIXe, des modifications sont intervenues, et une aile au sud a été ajoutée.L'hôtel a été restauré entre 1999 et 2002. Le jardin , à l'arrière, descend jusqu'à la rivière d'Etampes, très utilisée par les tanneries..
 Il  était habité par des officiers royaux récoltant l'impôt. L'appellation "Saint Yon" date du XVIIe- XVIIIe s, du nom de la famille propriétaire d'alors. Au XVIIIe, cétait la demeure du maire d'Etampes, et à la fin du XVIIIe cela devient une tannerie. Puis divers propriétaires se succèdent. C'est actuellement une propriété privée.

Cette partie, à gauche, est d'origine et de style Louis XII.

Détail de la riche décoration de la lucarne.

Détail des sculptures de l'arête du toit.

Nous avons poussé jusqu'à la rivière d'Etampes, qui passe derrière l'hôtel Saint Yon... 


                                                                                                                        Photo: Michele L.
 
                                            Belle photo de groupe sur le pont. Bravo Michèle !

                              Photo: Jacqueline.
On a regardé les canards barboter sur la rivière d'Etampes!

                                                                                                  Photo: Michele L.
                                                               Lavoirs au bord de la rivière.

Avant de prendre la voiture, j'ai été séduit par la rivière des prés, parallèle à la rivière d'Etampes, légèrement teintée par la lumière déclinante, et qui est curieusement enserrée enter deux files d'arbres.


Au printemps prochain si Dieu le veut et si vous le souhaitez toujours pour de nouvelles aventures en Hurepoix ou au delà !
Merci à Michèle L, Jacqueline, et Marie-Christine pour leur contribution photographique !



























dimanche 20 novembre 2022

18 NOVEMBRE: nouvelle rando à travers la forêt de MERIDON avec mon ami Didier.

Pour cette rando deux fois remise, nous n'avons pas eu la belle lumière espérée, tant la météo de nos régions est imprévisible.Nous avons même essuyé deux belles averses.Et puis nous avons un automne étrange: en ce mois de novembre il reprend à peine des couleurs.


Devant le château de Méridon (fin XIXe).

A Chevreuse: le point de départ de la randonnée.
La plus belle vue sur Chevreuse, hélas bien terne ce jour.

Début de la montée vers la forêt de Méridon. A droite une ferme.

Nous longeons des champs à l'approche du bois.

Petit regard en arrière depuis l'entrée du bois.

Un chemin sur la droite nous fait longer la lisière du bois.

Traversée d'une zone de fougères en montant sur la gauche.

Le soleil éclaire parfois faiblement le feuillage automnal.

Didier fait de la musique en plein bois en tapant avec un baton sur des touches émettant des sons différents. Une installation pour les promeneurs du dimanche.

Nous prenons la jolie route d'automne qui mène au château de Méridon.

On découvre alors le château, au bout de son allée d'honneur bordée de hauts arbres. 


De style néo Renaissance, il a été construit en 1883 pour M. Marquès di Braga, directeur du Crédit foncier, sur un ancien site médiéval. Au Moyen Age, c'était un fief dépendant de la chatellenie de Chevreuse, en ruines après la guerre de Cent ans. Au XVIe siècle se trouvait là un "château clos de hautes murailles". Au XVIIe, il fut la propriété du seigneur des Troux (Boullay les Troux, village voisin) , Guillaume Dugué de Bagnols. La propriété actuelle fut acquise en 1908 par le baron de Breteuil qui le loua à l'ambassadeur des USA. Le château servit ensuite de relais de chasse à courre. En 1946 une association néérlandaise l'acquit: il devint un  centre de formation pour des agriculteurs nééralandais désireux de s'installer en France, puis en 1998 un centre culturel franco néerlandais qui y organisait concerts et pièces de théâtre. Depuis 2013, séminaires et événements familiaux (mariages...) y sont organisés.

La maison du gardien paraît une demeure fort enviable.

A la lisière du bois, une lumière miraculeuse enchante tout à coup le paysage.

Et cerise sur le gâteau, un arc en ciel !
Photo: Didier.


On reprend la jolie route automnale.

Nous avons essuyé là une averse mémorable, mêlée de grêlons!
Même l'objectif de l'appareil photo était brouillé.

2e averse drue en revenant vers la route de Chevreuse.

Petit détour à la carrière de grès de Vossery.
L'exploitation du grès était la principale activité industrielle de Chevreuse au début du XXe s.

Vue de la carrière: un gouffre vertigineux.

Descente un peu périlleuse sur sol glissant vers Chevreuse via la ferme de Coubertin..

Didier sur ce plan essaie de comprendre le trajet que nous avons effectué.

 Coup d'oeil à la ferme de Coubertin au retour.
Vente à la ferme de fromages  très appréciée dans la région.

Fin de randonnée crépusculaire.



Quelques suppléments:

Cette photo de l'automne 2021 montre ce que donne la vue sur Chevreuse lorsque le soleil l'enchante.

Nous n'avons pas croisé cette fois le troupeau de chèvres de la ferme de Coubertin rentrant au bercail.
Rencontre surprise très sympa (mars 2022).