Mais regardez: ont-ils l'air malheureux?
Photo prise sur la route qui mène au château de la Cour Senlisse (XVIIe s).
De g à dr: Brigitte (amie de Simone), Claude (Meudon), Josette (Fresnes), Florence (Meudon), Michèle et Henri (Gometz la Ville), Simone (Fresnes), Bénédicte (Verrières le Buisson).
Et bien sûr JM ( Les Ulis).
LE FILM DE LA RANDONNEE....
Photo: Claude.
Le rendez-vous était à 14h à l'église Saint-Brice de Cernay-la-Ville.
Le clocher roman percé de meurtrières serait tout ce qui reste de l'église d'origine et daterait du XIIe siècle, mais certains le datent du XVe. Il héberge 4 cloches dont une du XVIIe s.
Autre vue. On remarque la présence d'un porche abrité côté nord.
L'église comporte un chevet plat, une nef, et un seul bas côté. Ces éléments seraient plus tardifs (XVIe-XVIIe s)
L'église abrite une dalle funéraire de Jean de Furet, seigneur de Cernay, et de sa femme. Cette famille a possédé la seigneurie du XVIe au XVIII e s. On y trouve aussi des reliques de saint Thibault de Marly, proche de Saint Louis et abbé des Vaux de Cernay au XIIIe s. Malheureusement, l'église n'est pas souvent ouverte.
Jouxtant l'église, la mairie , de type mairie-école du XIXes. Elle date de 1867.
Autre vue.
Une belle allée arborée part de la mairie, nous l'empruntons pour gagner le centre du village.
Nous nous dirigeons vers la place centrale.
Au passage, nous remarquons une ancre marine et un filet apposés sur la façade d'une maison: un breton habite sans doute ici?
Nous atteignons la place principale encadrée d'anciennes auberges, comme celle-ci: l'illustration de la façade suggère que cela devait être un ancien relais de poste. Cette place porte le nom de Paul Grimault, réalisateur du film d'animation Le Roi et l'Oiseau, qui a vécu 45 ans dans les Vaux de Cernay. Par ailleurs plus de 50 films ont été tournés à Cernay ou dans les Vaux.
Ici l'ex-"auberge des paysagistes" (devenue restaurant chinois) qui a accueilli à la fin du XIXe siècle de nombreux peintres paysagistes dits de " l'Ecole de Cernay ", inspirés par le site des Vaux de Cernay. Parmi eux Léon Germain Pelouse, médaille d'or à l'exposition universelle de 1889, installé à Cernay de 1871 à 1884, et qui y a attiré de nombreux élèves.
Nous empruntons la rue de la Ferme.
Au passage, nous découvrons le centre culturel Léon-Germain Pelouse, installé dans une villa du XIXe siècle et ses dépendances.
A gauche au bout de la rue de la Ferme, nous empruntons un sentier qui va nous mener au fond de la vallée creusée par le ru des Vaux. La commune lui a donné le nom d'un peintre paysagiste danois qui est venu à Cernay. C'est peut-être par ce chemin que les peintres descendaient aux Vaux.
Le sentier longe une ferme précédée d'une petite mare.
Il s'agit de la "ferme de Cernay" dont les bâtiments et le colombier datent du XVIIIe siècle. C'était la ferme de l'ancien château de Cernay, aujourd'hui disparu.
Le colombier (aujourd'hui transformé en lieu d'habitation).
Nous entamons une descente dans le bois Boisseau.
Que regarde donc Claude apparemment fasciné?
Un bolet, mais c'est bien sûr!
Petit problème: des arbres en travers du sentier, suite aux tempêtes récentes...
On enjambe et on se baisse...
Les arbres deviennent plus élevés et la pente plus raide...
Au bas du chemin, nous prenons provisoirement à gauche pour aller voir le Petit moulin, qui va devenir cet été un musée consacré aux Vaux.
Au passage, une ancienne buvette très fréquentée détruite par le feu. Et le golf miniature attenant est à l'abandon!
DANS LES VAUX DE CERNAY.
Nous avons donc suivi le nouveau chemin aménagé, qui mène au "Petit moulin", un ancien moulin en passe d'être converti en un musée des Vaux de Cernay, où l'on devrait pouvoir admirer bientôt peut-être des tableaux des paysagistes de l'"Ecole de Cernay".
Le site est caractérisé par la présence d'énormes blocs de grès, comme à Fontainebleau.
D'importantes carrières de grès étaient exploitées sur les hauteurs de la rive gauche , pour la fabrication de pavés notamment.
Non ,Claude, pas ça!
Des petits malins traversent tout de même le ru à pied.
Le Petit moulin, où les travaux se terminent en vue de sa transformation en musée. Reste à réaliser tout l'aménagement intérieur.
Auparavant, nous n'apercevions que très mal sa cascade, depuis le chemin de la rive gauche.
Maintenant, nous pouvons l'approcher.
Une belle cascade ... c'est le déversoir de la retenue d'eau qui se trouve au dessus.
CAP SUR SENLISSE.
Nous retraversons la départementale et reprenons le chemin par lequel nous étions venus, derrière l'ancien golf miniature, et nous continuons tout droit jusqu'à un sentier qui prend à gauche en direction de la ferme des Bouillons.
Le chemin est d'abord très praticable et il nous mène à un petit pont sur le ru.
Au passage ,nous admirons certains arbres au tronc noueux.
Bénédicte trace.... une pro de la rando!
Nous longeons un pré avec des chevaux: ne pas toucher la clôture, électrifiée! Ils appartiennent à la ferme des Bouillons, qui est ou était encore récemment un centre équestre.
Passage difficile: attention où l'on met les pieds si on ne veut pas s'enfoncer dans la boue!
Nous débouchons à l'arrière de la ferme des Bouillons.
Et nous tombons sur un magnifique cheval!
Il faut cependant contourner le pré pour parvenir à la route qui nous mènera à Senlisse.
Vue plus complète de la ferme des Bouillons. On a un peu de mal à imaginer que François 1er y aurait succombé aux charmes de la belle ferronnière! Et que de nombreux films ont été tournés dans le décor de cette ferme!
Nous devons ensuite suivre un moment la route. Mais Claude a repéré un chemin ménagé au bord d'un champ pour les piétons; seulement il faut franchir un fossé profond! Sans Claude notre sauveur certaines ... et certains seraient restés au fond!
Petit arrêt intéressé devant une pépinière.
Nous entrons dans le village de Garnes où nous découvrons d'imposantes demeures.
Une autre.
Nous prenons à droite la rue de la cour Senlisse.
Cette rue va nous mener jusqu'à l'ancien château de Senlisse.
Encore une belle demeure.
Au loin, sur la droite, au printemps, on aperçoit le clocher de l'église de Senlisse qui semble émerger de la végétation.
En vue, le château de la Cour Senlisse (1602). Il comporte actuellement deux tourelles aux angles à l'avant, celles de l'arrière ont disparu.La cour centrale était complètement fermée par des bâtiments qui ont été détruits au XIXes.
En 1936, le film Claudine à l'école, d'après Colette, a été tourné ici.
Un très beau bâtiment, qui ressemble un peu à celui d'une école du XIXes.
Le château devient en 1739 la propriété du duc de Luynes (châtelain de Dampierre), qui en fait la maison seigneuriale de Senlisse. Il restera la propriété des Luynes jusqu'en 1985.
Photo: Claude.
La tourelle de gauche, plus fine, transformée visiblement en pigeonnier.
On s'attarde devant ce beau lieu... sous la bruine.
Photo: Claude.
Canard sur feuilles...
Photo: Claude.
La tour-pigeonnier de droite est plus massive.
Mais quel est cet oiseau là haut!
Mais oui, un petit rapace, qui a un problème -UN FAUCON CRECERELLE....
Fenêtre joliment cernée.
Nous continuons sur la droite le long de la route qui mène à Senlisse...
Au passage, nous retrouvons le ru des vaux, bordé ici par un lavoir de 1877, restauré en 1986.
Nous rejoignons bientôt l'église St Denis de Senlisse.
Elle doit son nom au fait que jusqu'au XVIe siècle, Senlisse appartient à la châtellenie de Beaurain, située au Mesnil St Denis, qui dépend de l'abbaye de St Denis.
C'est Charles le Chauve qui, au IXe siècle, fait don du village de Senlisse à cette abbaye.
Vierge à visibilité réduite.
Non loin, une petite chapelle...
On s'intéresse fort au monument aux morts dans le groupe.
Ce que c'est que d'avoir des chaussures basses pour la rando: la boue s'y immisce bien sûr!
Après avoir longé la route sur 100 m, nous prenons un sentier à droite qui va nous amener à remonter la colline... Pente très raide sur la fin du parcours!
Et nous finissons sur l'image de ce beau cheval de la ferme des Bouillons .
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