dimanche 28 septembre 2014

27/9/14 : 1ère sortie d'automne : découverte du parc et du château de Jeurre (Essonne).

Le domaine de Jeurre se trouve sur la commune de Morigny-Champigny (Essonne) . Le château   aurait été construit à la fin du XVII s par la famille Regnault de Barre et agrandi au début du XXe siècle par le comte Mollien , ministre de Napoléon, alors propriétaire . Le domaine est acquis en 1792 par Louis-César Dufresne de Saint-Léon , directeur général de la liquidation de la dette publique . Il appartient toujours à ses descendants. Il est accompagné  d'une ferme qui, comme la maison du portier,  imiterait le style des villas agricoles du nord de l'Italie  ; ces bâtiments ont é té construits de 1806 à 1813 ; la ferme est flanquée  d'un joli colombier de style néo-médiéval (1813).
 En 1896 ,  le grand-père de l'actuel propriétaire, Alexandre Henry de Saint Léon (pris de Rome de sculpture -certaines de ses œuvres sont au musée d'Orsay)  avait  acquis , fait démonter et remonter pièce par pièce à Jeurre , quatre des fabriques qui ornaient le parc du château  du marquis de Laborde à Méréville, crées par Hubert Robert, les sauvant ainsi de la destruction. Il demanda au célèbre paysagiste Achille Duchêne d'organiser le parc de Jeurre pour mettre en valeur ces œuvres . D'autres éléments sauvés de la destruction s'ajouteront à ces fabriques. Le château de Méréville et son parc , eux , sont restés à l'abandon. Le conseil général de l'Essonne a entrepris de les réhabiliter peu à peu.
  
 Nous étions 20  le 27/9/14 à la découverte de Jeurre  par un beau soleil .
 

    Photo souvenir 1 : de g à dr : Guy Burgade , Michèle Godelle , Jaqueline Burgade , Régine Hurteau, Claire Bridier , Marcelle Fantaisie , Jean-Marie Fabre , Michèle Fabre , Danielle Pascal--Casas, Dominique Michel, Jaja Esquirol , Hélène C... , Norbert Garcia, Bernard C....
Il manque Simone Wajsfelner et ses deux amies , ainsi qu'Henri et Michèle Guillaume déjà partis.
( Anciens du lycée J Jaurès de Châtenay et leurs conjoints - Jaja et Norbert et leurs amis- ancienne collègue de Gif - membres d'une association de Gometz-la-Ville ).

                   
             Là il y en a moins , mais il y a le G.O. Hep , un  intrus ! Vous le voyez? (photo Jaja).


On commence par le temple de la Piété filiale , la première et la plus belle des quatre fabriques importées du parc du château de Méréville par le comte de Saint-Léon. Il a été inspiré à Hubert Robert par le temple de la Sybille à Rome qu'il avait  peint.


       Ce joli temple était dédié à Natalie , fille du marquis de Laborde . Il vient d'être rénové à Jeurre..

 
Jaja , Norbert and friends devant le temple ;


                                                             Michèle au pied du mur.


                                                   Suspendus aux lèvres de notre "guide".


                                                                                                  
                                                                Le temple (détails)

                    
                                                        L'intérieur du dôme et l'oculus.
 
 
Dans le temple : une belle Vénus. A l'origine , le temple contenait un buste de Natalie de Laborde par Pajou
 
                                                                    


                                           Hé , elle n'était pas toute seule dans son temple!


                                                        Une très jolie prise de Jaja.

 Sur Natalie de Noailles , fille du marquis de Laborde ,voir notre article: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2013/05/les-conferences-du-marais-les-destins.html


                                   Nous longeons ensuite le beau canal alimenté par la Juine .


                                                          Un coup d'œil en arrière....


          La laiterie : une simple façade décorative . A Méréville , une grotte était placée derrière.

 
Scènes agricoles à l'arrière de la façade de la laiterie.
Ci dessus : la curieuse présence d'un crabe dans le champ de blé.


                    
Le château au fond de son miroir d'eau. L'avant-corps central de cette façade ,œuvre de Robert de Cotte sculptée par le célèbre Coysevox, provient de l'hôtel d'Anglade à Paris .


          LES ENVAHISSEURS . Un autre groupe d'une dizaine de personnes s'ajoutait au nôtre.


 Au milieu au 1er plan ,on reconnaît Michèle Guillaume , suivie de son mari. Au bout de la rangée du milieu , on aperçoit Simone , qui a raté elle aussi la photo de groupe...


                    On voit ici que la laiterie est dans l'axe du miroir d'eau , face au château.


                                           Vue rapprochée , avec la colonie d'oies bernaches.

 
                                                Ici , une sphère armillaire du XVIIe siècle.


               L'autre façade du château , particulièrement belle , avec cette avancée au toit bombé.

 
L'avant corps au toit bombé vu de plus près . Curieux cette urne au sommet du toit , nous  a fait   remarquer judicieusement Dominique.
 
 
Cet avant-corps est décoré par des instruments de musique (photo de Jaja).
 
 
  Le cénotaphe de COOK vient de Méréville.
 
 
Le buste de Cook a été sculpté par Pajou.
 

                                                 Petit coin repos à proximité d'une fontaine.


                           La fontaine est ornée d'une tête de lion. Elle viendrait aussi de Méréville.


                 Belle perspective d'arbres prolongée par des buis qui met en valeur un autre élément...


                                                                    Approchons-nous...


 Il s'agit de la porte Saint-Denis , en fait le fronton de l'aile gauche du château de Saint-Cloud récupéré.

 
Elle est surmontée du blason de la maison d'Orléans , Saint-Cloud appartenant au frère de Louis XIV à l'époque.

 
Eh oui , c'est haut!

                   
                    On repart ... Tiens des chatenaysiens qui sympathisent avec une gifette !


 Encore une récup' : l'ancienne porte de l'hôtel particulier de la comtesse de Verrue à Paris détruit en 1907.
 
La colonne rostrale édifiée en l'honneur du navigateur La Pérouse à Méréville. Deux des fils du marquis de Laborde sont morts lors de l'expédition où La Pérouse lui même périt.
 
 
Un détail (photo de Jaja).


 La ferme  de style italien et le pigeonnier néo médiéval . La ferme a été construite (comme la maison du portier près de la grille d'entrée) par Pierre-Nicolas Bénard entre 1806 et 1813 dans le style des villas agricoles de l'Italie du Nord.


            Au premier plan à gauche, les deux amies de Simone oubliées dans la photo de groupe...

 
Comment se priver d'un dernier coup d'œil sur cette merveille?


 
Danielle au dernier moment attire mon attention sur cette belle vision.


Belle image pour terminer d'une des allées de buis du paysagiste Achille Duchêne (début XXe).
 
FIN.
 
VOIR AUSSI UN REPORTAGE PLUS DETAILLE SUR JEURRE sur :



vendredi 26 septembre 2014

Découverte de Saint-Sulpice de Favières et de l'arboretum du château de Segrez : 23/8/14.

Le 23 août dernier , Henriette et moi sommes allés à la découverte  de l'arboretum du château de Segrez , à Saint-Sulpice de Favières, en vue de préparer une prochaine sortie du groupe d'amis .

Comme nous étions un peu en avance , nous avons d'abord parcouru  le village et visité la majestueuse église de Saint-Sulpice.

 
Edifiée au XIIIe siècle , c'était une  église de pèlerinage .Au XVIIe son plafond s'écroule et est refait grâce à Guillaume de Lamoignon, marquis de Baville , le seigneur de la région.

 
Plusieurs verrières historiées ou en grisaille , dont certaines d'origine (XIIIe s) peuvent y être admirées. Les grandes ouvertures permettent une belle luminosité.

 
La circoncision (verrière du XIIIe siècle -Collatéral droit).

 
Henriette touchée par la grâce...Notre amie Henriette , nimbée de lumière divine , admire les vitraux.
 
Pour plus d'images et d'infos sur l'église , voir notre reportage:
 
 
Le parc du château de Segrez expire au pied de l'église , que nous apercevons ici depuis le parc où nous visitons l'arboretum.
 
 
Le château de SEGREZ  se cache dans un grand parc de 24 hectares , situé entre la route de St Yon à Villeconin et l'église de Saint-Sulpice de Favières. Il a été construit au XVIIIe siècle par le fermier général André Haudry de Soucy. Il a été habité notamment par le marquis d'Argenson , qui fut le secrétaire d'état aux affaires extérieures de Louis XV.
 
 
Il est entouré d'un très beau parc où le botaniste Alphonse Lavallée créa au XIXe siècle un arboretum fameux , que l'on peut visiter aujourd'hui sur rendez-vous, ce qui permet aussi de découvrir le parc et le château.
 
Plus d'infos et d'images sur le château et le parc: voir : http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2014/08/les-jolis-chateaux-de-lessonne-le.html
 
 
 
Mme Dautet va nous guider dans l'arboretum avec gentillesse et compétence. Un couple inconnu est de la visite." Nous avons ici trois générations d'arbres " explique -t-elle d'emblée :" Des plantations des années 70-80 effectuées par la famille Picard (actuels propriétaires de Segrez) , d'autres du XIXe siècle , dont l'auteur est Alphonse Lavallée , d'autres encore plus anciens, datant du XVIIIe siècle , époque de la construction du château".
 
 
Non loin de l'entrée du parc , nous découvrons déjà un immense  noyer du Texas de 1850 ...

 
et un non moins vénérable noyer du Caucase âgé de 150 ans..
 

 
Parmi les arbres les plus spectaculaires , ce hêtre tortueux complètement enveloppé par son feuillage.

 
Il faut passer sous le feuillage pour comprendre pourquoi il porte ce nom.

 
Nous ne savions pas que le poivrier pouvait être un arbuste.

 
Feuilles et fruits du magnolia américain (Louisiane et Virginie)
 
 
 
Les érables sont en général des arbres immenses : l'érable cannelle (chinois) non.
 
 
Des visiteurs passionnés...

 
Nous avons appris à reconnaître le feuillage de nombreux arbres : ici le tilleul de Henryi , chinois.
 
 
Saviez-vous que la bruyère pouvait être arbustive?


      Nous sommes tombés en admiration devant ce vénérable châtaignier à fleurs doubles de 1870 .

 
Les fruits du noisetier chinois ne sont pas par paire comme chez nous , mais en grappes...

 
Son feuillage est aussi bien différent de celui de son cousin européen.
 
 
Un bel arbre et une belle femme.

 
Henriette repart toute songeuse après cette belle visite. (Au fond , l'orangerie).

 
Pas besoin de s'accrocher aux branches , la visite était facile à suivre !
 
 
C'est fini ,on revient vers le portail ouvrant sur Saint-Sulpice.
 
Pour une visite plus complète de l'arboretum , qui comporte plus de 600 espèces d'arbres , voir notre reportage: