mardi 7 juillet 2015

7 juillet 2015: découverte du château de Monte Cristo (demeure d'Alexandre Dumas) à PORT-MARLY.

Nous étions huit fans d'Alexandre DUMAS à nous retrouver mardi 7 juillet dans le parc du château de Monte Cristo à Port-Marly, la "maison de campagne" assez extravagante que l'auteur des Trois Mousquetaires s'était fait construire grâce justement au succès de ce roman.


Devant le château "Renaissance" de l'écrivain.


Ci dessus de g à dr: Henriette, Michelle, Bénédicte, JM, Danielle, Marcelle, Michelle.


Et à droite, Jean-Marie...


Deux anciennes du lycée de Gif (1 et 4),deux anciens du lycée J Jaurès Chatenay (3 et 7) et l'épouse du 2e (6) ,deux amies de Jaja (2 et 5).

          "Une réduction du paradis terrestre", selon Dumas.

Grâce à l'argent que lui avait rapporté le succès de son roman Les Trois Mousquetaires, Alexandre Dumas, qui habitait Saint-Germain en Laye, décida de se faire construire au flanc d'une colline de Port-Marly une maison de campagne , une "folie" coûteuse qu'il baptisa : château de Monte Cristo.
Il commanda en 1844 à l'architecte Hippolyte Durand "un château Renaissance" , la demeure principale, avec en face  un "pavillon gothique" entouré de douves, baptisé, lui, "château d'If". Il y installa le cabinet de travail où il se retirait pour écrire ses œuvres.
Le tout s'inscrivait dans un jardin à l'anglaise, avec rocailles, grottes, cascades ...
Perroquets, singes, et paons s'ébattaient dans le parc.
Il voyait dans cette propriété "une réduction du paradis terrestre".
La pendaison de la crémaillère eut lieu le 25 juillet 1847 avec six cents invités.
Alexandre Dumas ne vécut en fait que deux ans dans cette propriété. En 1849, criblé de dettes, il dut la vendre à bas prix.
Elle passa ensuite dans les mains de plusieurs propriétaires, puis sombra dans l'abandon et le délabrement, avant d'être rachetée par un syndicat intercommunal regroupant les villes de Marly-le-Roi, Port-Marly et Le Pecq qui la réhabilita.
La visite permet de découvrir de nombreux documents en rapport avec la vie , l'œuvre, et les diverses activités d'Alexandre Dumas.
Le château de Monte Cristo est classé Monument historique.
Des expositions temporaires sont organisées au château et dans le parc.
                                  
                                          PLUS D' IMAGES.


  Le  château néo-Renaissance de trois étages dans l'écrin de verdure du parc. La façade est ornée des visages des écrivains admirés par Dumas : Dante, Chateaubriand, Lamartine etc...

                                                                 doc internet
La pièce centrale du rez-de-chaussée, salle à manger très ouverte sur le parc.
                                                                                  doc internet
Le salon mauresque, restauré grâce à une aide du roi du maroc Hassan II, grand admirateur de Dumas.


L'arrière du château, précédé de terrasses qui devaient offrir une vue sur la Seine à l'origine.


Le château d'If, castel néo-gothique entouré d'eau  qui servait de cabinet de travail à Dumas.


Les titres de ses romans sont apposés sur la façade.


Le cabinet de travail dans le castel.


                      Le château d'If est perché au dessus de la demeure principale.

Un parc bien entretenu offre une agréable promenade.


Danielle, attention à ta gauche!
Des œuvres de l'artiste Bruno Lemée étaient exposées dans le parc (juillet 2015).


Henriette semble apprécier ces rocailles, typiques des jardins anglais.


Le bassin du Dragon, à l'arrière du château.

Divers travaux sont encore nécessaires. On peut envoyer des dons à la Fondation du Patrimoine, Délégation régionale d'Ile-de-France,8 passage du Moulinet.75013 Paris.
Envoi en ligne possible sur: www.fondation-patrimoine.org/don-monte-cristo
Contact: Château de Monte-Cristo
78560-PORT MARLY
Tel 0139164949
www.chateau-monte-cristo.com

Voir aussi notre article: http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2015/07/le-chateau-de-monte-cristola-maison-de.html
 


vendredi 3 juillet 2015

3 juillet 2015 : randonnée autour d'Auffargis (Yvelines) en petit comité.

Malgré les 34° annoncés par la météo de la région, nous avons randonné autour d'Auffargis. Ce pendant la chaleur avait fait fondre au dernier moment l'effectif annoncé ainsi que certaines circonstances imprévues (panne de voiture). Bref, au lieu des 9 personnes prévues, nous nous sommes retrouvés à 4!
Ce fut tout de même une belle balade de 3 heures, dans de beaux chemins, la plupart du temps ombragés, de sorte que la chaleur ne l'a pas rendue désagréable... même si quelques pauses à l'ombre pour se réhydrater furent les bienvenues!

 
Jean-Marie, Michelle, et moi avons attendu Bénédicte, retardée, en devisant dans l'ombre bienfaisante d'un verger qui faisait face à l'église du XIXe siècle et  à l'ancien manoir de la Recette (XVIe) qui fut la résidence seigneuriale du procureur fiscal au service de la famille d'Angennes ;celle-ci possédait la seigneurie de Rambouillet.  Auffargis lui appartint du XIVe au XVIIIe siècle. 
 
 
Bénédicte arrivée, nous allâmes prendre un petit chemin en sous bois qui suivait le ru des Vaux de Cernay: il passe à Auffargis (le village se situe à la sortie des Vaux). Nous avons croisé la fontaine du Roi, qui a approvisionné Auffargis en eau jusqu'au XXe siècle, puis le château de la Fontaine, superbe, construit au XIXe par l'architecte Yver. Ses dépendances sont devenues le foyer rural du village.
 
 
Le château de la Fontaine (XIXes).
 
 
Nous avons ensuite pris un autre chemin qui nous a fait longer à nouveau le rû jusqu'à un petit pont qui nous a permis de le traverser. Ci-dessus: Michelle, Jean-Marie et Bénédicte en pleine forme!
 


       Après avoir longé un temps la route qui mène aux Vaux de Cernay, nous avons obliqué dans un autre chemin, à droite de la dite route, qui nous a fait côtoyer une partie de la sablière où Yves Robert a tourné sa Guerre des boutons ,d'après Louis Pergaud... Et nous avons débouché dans une magnifique allée qui nous a menés au hameau des Vindrins. Là nous avons longé l'élevage de faisans créé par les Rotschild, propriétaires des Vaux de Cernay de 1873 à 1846. Ils faisaient travailler la plupart des habitants d'Auffargis et étaient considérés comme des bienfaiteurs : ils ont doté par exemple chaque ferme d'une fontaine.


  Depuis le hameau des Vindrins, un chemin qui longeait le siège de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, installé dans un grand parc, nous a menés vers la superbe route forestière du chêne aux Loups .

 
Cette route forestière aurait été tracée dès le XVIIe siècle.

 
Bientôt le paysage a changé: nous sommes sortis du bois d'Auffargis pour suivre un chemin qui croisait plusieurs routes départementales.

 
Nous avons traversé une zone ouverte, constituée de champs...

 
Bénédicte et moi nous sommes extasiés devant la beauté des champs de blé... Le chemin nous a menés vers l'aqueduc souterrain du Perray...


  Nous voici au dessus de l'aqueduc, qui passe 7 m au dessous, alimenté par la rigole de Vieille Eglise qui achemine l'eau de l'étang de la Tour en direction de l'étang du Perray. Occasion d'une pause bienvenue qui nous a permis de nous désaltérer...


L'aqueduc date du règne de Louis XIV : il a été construit en 1685 et fait partie des dispositifs qui acheminent l'eau de la région aux bassins de Versailles.
Nous avons pris alors un beau chemin ombragé sous lequel, 7m plus bas, passe l'aqueduc .


                                      Nous débouchons à nouveau dans une zone de champs.

  Et nous longeons alors la rigole du Coupe gorge (à gauche), sous laquelle passe l'aqueduc. Cette rigole alimente aussi l'étang du Perray en drainant les eaux de 690 hectares.

 
Nous marchons à un rythme soutenu en direction de l'étang du Perray.

 
Et toujours de beaux champs de blé...


                                                 Ici on voit bien la rigole qui aboutit à l'étang.


 Nous voici devant le bel étang du Perray, une découverte. Bénédicte , on le voit, a soif aussi d'instruction.


                          Ouf! Ca fait du bien de faire une nouvelle pause, et de boire, de boire!

 
Après l'étang, nous gagnons très vite un nouveau chemin ombragé qui suit un petit cours d'eau. Sur la gauche nous apercevrons un troupeau de moutons, et aussi un groupe d'oies, avec leurs petits, au bord d'un beau plan d'eau. Bientôt, sur la droite, au sommet d'une colline boisée, nous apercevrons le château de Villequoy (19e), construit sur un ancien fief médiéval. Au bout du chemin, c'est le retour à Auffargis...
 
On peut voir aussi un reportage sur la même randonnée, mais à une autre saison (printemps):
Il comporte plus d'images et d'infos sur le parcours.