vendredi 18 juillet 2014

Découverte du château de M. de MALESHERBES - 16/7/14.

 
Convivialité.
Nous avions convenu , entre non partis (provisoirement pour certains) en vacances de nous retrouver le mercredi 16 juillet à la brasserie de l'Hôtel de l'Ecu de France , à Malesherbes , petite ville du nord du Loiret située à égale distance d'Etampes et de Fontainebleau, pour un repas convivial préalable à une découverte du parc et du château de Malesherbes.
La visite du parc s'arrêtant à 16h , il nous avait paru judicieux de manger sur place, pour avoir deux bonnes heures devant nous pour découvrir le site.
Jean-Marie * et Michèle Fabre , Claude et Florence ** Poirson , et Henriette ***  en étaient , avec votre serviteur.
 
Moment convivial à l'Hôtel de l'Ecu de France.
De g à dr : Jean-Marie, Henriette, JM , Florence, Michèle. Photographe : Claude.

Agréable repas en terrasse à l'ombre , par cette belle et chaude journée d'été , table appréciée ... la séquence commençait bien !

Une allée d'honneur somptueuse!
Vers 13h45 , nous garions nos voitures à l'ombre , à proximité de la grille d'entrée du parc du château.
Nous nous y introduisons par une petite porte latérale . Pas d'accueil , l'accès semblait libre.
Nous nous engageons alors dans une allée d'honneur absolument somptueuse , bordée d'arbres  au feuillage d'un vert intense contrastant à l'horizon avec le bleu du ciel , taché de quelques nuages :  leurs branches courbes semblaient nous faire la révérence.

 
Une allée d'honneur somptueuse d'1 km de long.(cliquer pour agrandir)
 
Un km plus loin nous tombons en arrêt devant ce qui nous est présenté comme un mégalithe (une pierre couchée d'époque mégalithique ) . Il a été trouvé dans la région, à Marseulles , en 1973 ,et transporté ici : ça n'a pas dû être une petite affaire! A certains indices on peut penser qu'il servait de polissoir pour abraser les outils. Bientôt, l'allée d'honneur aboutit à  une sorte de carrefour , comportant en son centre un obélisque : de cet endroit , des chemins partent en étoile. Nous empruntons à droite une autre belle allée d'arbres , plus courte et pavée , qui nous mène au château qui a notamment appartenu  à Chrétien-Guillaume de Lamoignon , alias M. de Malesherbes (1721- 1794) , ministre du roi Louis XVI et ami des philosophes. Féru de botanique , il a fait planter dans son domaine de nombreuses espèces d'arbres.


Le château : une synthèse harmonieuse de deux époques.
Nous sommes frappés d'abord par l'immense douve sèche qui enserre à l'avant du château un terre-plein aménagé en jardin à la française ; cette douve est un vestige vraisemblablement de l'ancien château du XIVe siècle.
La façade du château , à parements de briques , qui date du XVIIIe siècle , est d'une harmonie toute classique. mais cet aspect classique est corrigé par la présence de trois des quatre tours médiévales, conservées par l'architecte ainsi que la courtine est de l'ancien château . Vrigny, architecte du roi
, travaillait pour le compte de Guillaume de Lamoignon (père de M. de Malesherbes) , nouvel acquéreur en 1718  d'un domaine laissé à l'abandon depuis un siècle : c'est donc lui qui est l'au-

 
Le château , synthèse harmonieuse de deux époques (XIVe - XVIII e).
 
-teur de cette fusion harmonieuse entre l'ancien et le nouveau. L'aile XVIIIe , qui fait face aux douves , avait été conçue de façon à créer une enfilade de salons, paraît-il. On est ainsi passés du plan carré du château médiéval , avec tours à chaque angle , à un plan en équerre , rythmé par 3 des tours conservées.
Nous sommes aussi frappés par l'aspect "neuf" du château et de l'ensemble des dépendances : sans doute la dernière rénovation est-elle récente (1).

Des dépendances fort intéressantes.

Elles ont en effet un grand intérêt. Non loin d'un magnifique arbre qui date de l'époque de M. de Malesherbes, la chapelle du XVe siècle, de style gothique flamboyant , contient les sépultures de différents châtelains de Malesherbes ,et deux monuments funéraires remarquables : un gisant de Louis Malet de Graville (1438-1516) , amiral de France et personnage influent des cours de Louis XI , Charles VIII et Louis XII , et de son épouse Marie de Balzac. Le monument  est de Pierre Bontemps ,grand sculpteur funéraire de l'époque. La deuxième sculpture est un orant de César de Balzac d'Entragues (mort en 1640 ) , conseiller du roi,  fils de François , lui-même conseiller du roi, et de  Jacqueline de Rohan , et demi- frère d'Henriette , maîtresse du roi Henri IV , qui lui avait extorqué une promesse de mariage si elle lui donnait un fils ... hélas mort né! Propriétaires de Malesherbes , ces personnages l'étaient aussi du château de Marcoussis.

 
Le gisant curieusement accoudé de Louis Malet de Graville , amiral de France.

A gauche de la chapelle , nous trouvons l'entrée d'une glacière de 12 m de profondeur , où était conservée de la glace introduite là en hiver , dont on prélevait des éléments le reste de l'année pour la conservation des aliments. Plus loin s'élève un colombier médiéval de forme trapue à 1800 boulins ; le nombre de boulins était lié à la superficie du domaine du propriétaire et indiquait donc son importance. A ces éléments habituels dans les domaines seigneuriaux , s'ajoutent deux édifices originaux: une longue maison d'allure rustique , pleine de charme , dite "maison de Chateaubriand": ce sont en fait les neveux de Châteaubriand qui  auraient été cachés dans son grenier pendant la Terreur pour échapper à la guillotine. Leur père Jean-Baptiste de Chateaubriand , frère de l'écrivain , qui avait épousé Aline de Rosanbo , une petite fille de Malesherbes, avait eu moins de chance. Malesherbes lui-même et sa famille avaient péri sur l'échafaud

 
La monumentale grange aux dîmes (XIVe s).

 . Enfin, la présence rare d'une monumentale "grange aux dîmes"  du XIV e siècle étonne: elle a une superficie de 2000 m2, comprend 4 niveaux , et est ornée d'une tourelle abritant un escalier à vis. Les paysans y déposaient les redevances -un dixième de leurs récoltes- dues au seigneur du "Bois Malesherbes" , qui était à l'époque Jean de Montaigu (1345-1409) , seigneur de Marcoussis , et un des dignitaires des cours de Charles V et Charles VI.
L'ampleur de l'édifice montre l'importance des revenus du propriétaire. On accède au premier niveau , et on peut constater que les plafonds sont soutenus par des piliers en bois mouluré.

Bref , une belle visite, fort intéressante, bien que l'accès soit limité à l'allée centrale et à la cour du château. On est étonné aussi de ne pas apercevoir de plan d'eau , ce qui est rare dans un tel domaine. la rivière Essonne , paraît-il , coule près de la propriété , mais on ne l'aperçoit pas.

Les propriétaires successifs (récapitulation):

* du XIVe au début du XVIII e siècle : Jean de Montaigu , seigneur de MARCOUSSIS et ses héritiers par les femmes , à savoir les familles de Montaigu, de Graville (XVe-XVIe) , et de Balzac d'Entraygues (XVIIe- début XVIIIe). Les propriétaires successifs sont tous des hauts dignitaires de la cour de France.
*Le domaine , laissé à l'abandon depuis un siècle, est acheté en 1715 par Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil (1683-1772) , cadet d'une célèbre famille de parlementaires parisiens. Il fait transformer le château qui prend son aspect actuel. Son fils, Chrétien-Guillaume de Lamoignon , alias M. de Malesherbes (1721- 1794) , en héritera. Il périra sur l'échafaud avec sa famille. Le

                           
                                          M. de MALESHERBES.

domaine sera ensuite démantelé , puis reconstitué en partie au bénéfice de son arrière petit-fils Geoffroy-Louis de Chateaubriand , neveu de l'écrivain, un des rescapés de la Terreur. Jusqu'en 1997 , le château appartiendra à ses héritiers par les femmes : familles de Beaufort, de Lévis Mirepoix, princes de Robech , jusqu'au décès de la princesse de Robech.
*De 1997 à 2007 ,le groupe Les Hôtels particuliers exploitera le domaine.
*Depuis 2007 , il appartient de nouveau à un propriétaire privé , un entrepreneur parisien dont le nom n'est pas publié.

(1) Nous avons eu confirmation que le nouveau propriétaire vient de rénover château et dépendances.

                                 NOTRE VISITE EN IMAGES .
              (Cliquez sur les photos que vus souhaitez agrandir)


 
Fin de repas à l'hôtel de l'Ecu de France : était-il bon le Fontainebleau?

 
La grille du parc est la seule indication de la présence d'un château à la sortie du village.

 
Nous nous enfonçons dans la belle allée.

 
Un km plus loin , nous tombons en arrêt devant ce qui nous est signalé comme un mégalithe trouvé en 1973 dans la région. Nous nous interrogeons sur la manière dont ils l'ont apporté ici!

 
L'allée aboutit à un obélisque.


Une allée pavée sur notre droite mène au château.

 
Nous découvrons  un ensemble architectural enclos d'un mur

 
 1e vision de la façade du château (aile d'époque XVIIIe ). On aperçoit vers l'avant l'amorce de douves puissantes datant du Moyen -Age. On aperçoit deux des tours du XIVe intégrées à la construction postérieure.


 
  Visiteurs consciencieux prenant connaissance au prix d'efforts physiques évidents de l'information apportée par  un panneau explicatif. On a le droit aussi de lacer ses chaussures!



 

La chapelle  du XVe vue de l'extérieur.

 


 

La chapelle vue de l'intérieur de la cour du château , flanquée d'un arbre tricentenaire qui a connu M. de Malesherbes.

 


 

Le gisant accoudé de l'amiral de Graville.



 

Orant de César de Balzac d'Entragues (XVIIe)



 

César de Balzac d'Entragues - vue rapprochée.


 
Relief situé sous l'orant.

 
Dans une autre partie de la chapelle , un élément significatif du style gothique flamboyant.

 
Accès  parfumé par la lavande vers la glacière de 12 m de profondeur.
 
 
Et si on allait voir le colombier?

 
Le colombier médiéval d'aspect trapu de 1800 boulins.

 
La maison dite de Chateaubriand : la gouvernante des neveux de l'écrivain et arrière petits fils de Malesherbes les a cachés dans le grenier pour qu'ils échappent à l'échafaud.
 
 
Une bâtisse pleine de charme agrémentée d'une glycine paraît-il centenaire.
 
 
La monumentale grange aux dîmes du XIVe siècle et sa tourelle qui enferme un escalier à vis permettant d'accéder aux étages.
 
 
                          La tourelle est pourvue d'un cadran solaire et d'une horloge.
 
Dans chaque pièce de la grange , des piliers en bois soutiennent le plafond.
 
 
Contournons le château : sous une des trois tourelles , on s'assoit à l'ombre un instant... 
 
 
De l'autre côté , le bâtiment XVIIIe s'allonge au bord d'une pelouse.
 
 
Hep! C'est la plus belle vue par ici!
 
 
C'est le bon endroit pour la photo souvenir! (Cliquer sur la photo pour l'agrandir).
 

                                                                        Avec le GO ...
 
Plus près...
 
Sur le chemin du retour...
 
 
Dernier regard sur la belle allée qui nous ramène à la grille...

 
L'accès au parc, certes libre, de ce château privé ,  ne se fait que pendant certaines périodes en été (à l'exception des week-ends) et les journées du patrimoine ; tous renseignements à l'office du tourisme :
 Office de Tourisme du Malesherbois - 19-21 Place du Martroy
45330 MALESHERBES
Tél: 02.38.34.81.94
office.tourisme@cc-malesherbois.com  .

*Jean-Marie Fabre est un ancien collègue de maths du lycée J Jaurès de Châtenay-Malabry.
** Florence Poirson est une ancienne collègue de Français du même lycée.
*** Henriette Carsalade est une ancienne collègue de Lettres du lycée de Gif sur Yvette.

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mardi 15 juillet 2014

3 circuits de balades ou de randos à partir du centre commercial des Ulis.

On le sait , Les Ulis est "une ville à la campagne" : elle a poussé un beau jour comme un gros champignon dans un coin du Hurepoix !
En conséquence , si, Ulissien, on cherche un circuit de randonnée sans avoir à prendre sa voiture ,ou très peu , c'est tout simple : on se rend sur le parking du centre commercial Ulis 2 , et par un double tunnel qui prend à l'avant du centre commercial , au niveau de l'allée 13, on a accès à un autre univers , furieusement rural , où , en juillet , les beaux blés blonds ondulent à la brise!
Les gens de la région , qui connaissent en général le CC Ulis 2, peuvent également partir de ce point de repère facile , qui offre aussi un vaste parking commode.

*Circuit n° 1 : Ulis2 - autour de Saint-Jean de Beauregard (relativement court).

- On prend donc un tunnel à l'extrémité de l'allée 13 (se baisser si on est grand , il est bas de plafond) , suivi d'un autre ... et on aboutit à un endroit charmant : l'ancien lavoir de Villeziers , joliment fleuri , avec en toile de fond des maisons anciennes soigneusement fleuries aussi. Sur notre droite, l'ancienne ferme , où se sont installés le restaurant du chef Delrieu, de l'artisanat, l'association Emmaus ... et où la municipalité organise certains événements de temps à autre.


Le quartier de l'ancien lavoir de Villeziers.

- prendre la route qui part à gauche du lavoir (direction Marcoussis) : on se trouve bientôt en surplomb d'une superbe plaine agricole , plantée selon les saisons de colza , ou de blé. Peut-être aurez-vous comme moi la chance d'apercevoir au loin des chevreuils gambadant dans la plaine... Continuer et prendre la route qui part à droite et passe devant les jardins ouvriers. Continuer jusqu'après le tournant situé à proximité du hameau des Gâtines , et là prendre le chemin qui part à travers champs. Au croisement avec un autre chemin, prendre à gauche : on débouche à la sortie du village de St Jean de Beauregard. Prendre alors à gauche la route du château.


Champs de blé en juillet.

- Si c'est un dimanche ou un jour férié , et si vous avez du temps ,vous pouvez visiter le parc du château et le château lui- même , ou encore son jardin remarquable (des visites guidées sont organisées). Sinon , arrivé(s) devant le portail ,vous empruntez le chemin de terre qui part à sa droite.
- Vous êtes de nouveau au milieu des champs ,et vous avez une vue dégagée à droite sur Les Ulis et ses tours. S'il fait beau , et que la lumière les éclaire , le spectacle des tours blanches est séduisant ... mais oui! Surtout si le ciel est agrémenté de jolis nuages.


                                     Une vue des Ulis depuis le château un après midi d'été.

- A un moment , le chemin aboutit à un croisement : prenez le chemin qui va part à votre droite. Vous vous dirigez alors vers le hameau  de Grivery (qui dépend de la commune de Gometz-le-Chatel). Vous pourrez faire une halte devant l'étang de la ferme de ce hameau , agrémentée de roseaux et aux abords bien entretenus et joliment fleuris. A certaines heures les bâtiments de la ferme se reflètent dans ses eaux ,offrant un joli spectacle. Des canards et un héron y ont élu domicile.


L'étang de la ferme de Grivery.

- Parvenus sur la route qui retourne vers Saint-Jean de Beauregard , vous la prenez sur votre droite: elle est en temps normal peu fréquentée : marchez à gauche tout de même pour voir venir les véhicules! Là encore, des deux côtés, de vastes zones de champs , avec à gauche en arrière plan à nouveau Les Ulis et ses tours.
- Arrivé(s) à l'entrée du village ,prenez la route de gauche qui vous fera traverser le village de Saint-Jean de Beauregard , une rue unique bordée de maisons... jusqu'au lavoir ; ensuite vous regagnez Ulis 2 par les tunnels...

* Circuit  n° 2 : Ulis 2 - Saint-Jean de Beauregard - bois de Janvry - Hameau de La Brosse - station d'épuration de Gometz la ville - chemin de Gometz à Saint-Jean de Beauregard - Ulis 2(plus ambitieux).
- Comme précédemment , passage par les tunnels depuis le parking d'Ulis2 ; lavoir de Saint-Jean de Beauregard ; prendre à gauche la route qui part vers Marcoussis et qui surplombe une vaste plaine agricole. Continuez à suivre cette route jusqu'au 1er chemin qui prend , à droite, en face de l'entrée des jardins ouvriers . Suivre le parcours sinueux de ce chemin qui rejoint le chemin du premier circuit. Continuer jusqu'à la sortie du village de Saint-Jean de Beauregard , puis prendre à gauche la route du château.

Un chemin de campagne au parcours sinueux.

- Une fois devant le château , si on n'a pas l'intention de le visiter , continuer sur la route qui opère un virage à gauche , passe devant d'anciennes maisons dont plusieurs sont bellement rénovées , puis devant le cimetière.
- Peu après le cimetière , un chemin de randonnée signalé s'enfonce dans un bois. Ce chemin ,à travers bois ou taillis selon l'endroit, mène aux environs de Janvry. La pente est d'abord descendante : dans le fond du val , vous croiserez une mince rivière , la Salmouille , qui l'a creusé , puis une source dit-on miraculeuse : la fontaine de Saint - Vandrille , clémente, paraît-il , aux maux des matrones. Au XVIIe , on avait construit là un petit édicule , qui a été transporté dans le parc du château.
Un peu plus loin,  en hiver et au début du printemps , quand le feuillage des arbres est tombé, on aperçoit en se retournant , au sommet de la colline , le château XVIIe de St Jean de Beauregard qui surplombe la zone.

                                                                 
                                                               A l'orée du bois...

Sur le chemin , peut-être déclencherez vous un vol de perdreaux , car le bois , notamment aux abords de Janvry , est une zone de gibier et donc de chasse (ou l'inverse!). La promenade de part et d'autre du chemin est donc interdite.
- Arrivé(s) à l'orée du bois , prendre le chemin qui part sur la droite et qui longe des champs -de beaux champs de blé en juillet. A un moment , un chemin part sur la gauche vers Janvry , continuez plutôt tout droit en direction du hameau de La Brosse . Vous découvrez sur votre gauche un vaste panorama. Une curieuse ligne d'arbres en arrière plan correspond à l'ancienne allée d'honneur du château de Janvry. Plus loin , le hameau de La Brosse , signalé par les peupliers appartenant au domaine d'une grande ferme , se dévoile peu à peu.


En arrière plan , une curieuse ligne d'arbres : l'allée d'honneur du château de Janvry.

- Arrivé(s) au hameau de La Brosse , on débouche sur une rue : la prendre sur la gauche. Vous passerez un peu plus loin devant un petit coin de paradis : un petit étang avec son ancien lavoir . Un coin verdoyant planté de beaux  pommiers.
- En poursuivant , vous parvenez à  la route allant de Janvry à Gometz-la-Ville : là vous êtes obligé de l'emprunter sur quelques centaines de mètres. Elle n' est ordinairement pas très passante , néanmoins elle est plutôt étroite et sans bas côtés larges , alors soyez prudent(s) et marchez bien à gauche , face au danger possible.
- Arrivé(s) à la hauteur de la station d'épuration de Gometz , prenez à droite le chemin qui grimpe la colline. En haut , il en croise un autre qui vient de Gometz , obliquez à droite en direction de St Jean de Beauregard. Là vous avez un bon bout de chemin à effectuer parmi les plantations de maïs ou les champs de blé , en été... Vous pouvez là encore faire de sympathiques rencontres, comme celle d'un lièvre  qui , rendu confiant par le peu de passage humain ici , s'est attardé au milieu du chemin!


Tiens , un lièvre!

- Au bout du chemin , vous pouvez revenir à SJDB soit par le hameau de Grivery , soit par le château de SJDB (voir circuit 1) , pour regagner Ulis 2 via le village .

 Circuit  N° 3 (encore plus ambitieux) :
-Ulis 2 -SJDB- Bois de Janvry - Janvry  - chemin de Janvry à Roussigny - ancienne voie de chemin de fer vers Gometz la Ville - Gometz la ville - chemin vers SJDB - Ulis 2.

- Même trajet que pour le circuit n°2 jusqu'à la sortie de bois de Janvry.
- A la sortie du bois suivre le chemin qui part vers la droite, puis prendre à gauche le chemin qui part vers le village de Janvry.
- Il aboutit devant le château de Janvry ,précédé de ses douves. Construit au début du XVIIe siècle par les seigneurs de Janvry, selon un plan en U, et dans un style Louis XIII, c'est aujourd'hui encore un château privé, appartenant à la famille Reille depuis 1798. Il accueille des chasseurs de petit ou
gros gibier quand la saison de la chasse arrive, des séances photo, ou des tournages


Le château de JANVRY.

cinématographiques. Il ne se visite donc pas , mais on peut apprécier au passage son architecture harmonieuse. Face au château , part la perspective séduisante de son allée d'honneur , replantée en arbres il y a quelques années.
- plus loin , on débouche sur le centre du village , qui a gardé son caractère rustique et son charme ancien : au centre d'un rond point central se trouve une fontaine, et , jouxtant le château, l'église N Dame du Mont Carmel  , qui se reflète dans les douves  ; elle a été reconstruite en 1630 gardant peu d'éléments d'une église antérieure du XIII e ; en face , une grande ferme typique du Hurepoix ,dont les bâtiments sont répartis autour d'une cour carrée ; plus loin ,on découvre une ancienne ferme ,


La fontaine et en arrière plan l'entrée de la grande ferme.

  dite " la petite ferme" - devenue un lieu d'animation qui attire parfois une foule considérable, par exemple lors du fameux marché de Noël... La mairie-école , qui a gardé son cachet IIIe République, est un peu plus loin au delà de la Petite ferme. Si l'on prend la rue qui part à droite de la grande ferme ,on peut aller jeter un coup d'œil au parc animalier créé par la commune dans le petit bois de Montmarre : chèvres de différentes espèces , lamas et autres animaux exotiques ou non nous y attendent...
- Revenir au rond point de la fontaine , et prendre la rue du Grand Cèdre qui part à gauche vers Gometz-la-Ville. Au n° 5, on apercevra  "La Chanson" , une belle maison de maître construite au XIXe siècle :a été construite dans la première moitié  du XIXe siècle, deux ailes ont cependant été ajoutées en 1906. Elle tient son nom de son premier propriétaire, Charles VINCENT éditeur et compositeur de chansons. Elle a vu passer quelques célébrités , à commencer par Gérard Philippe.


                                        L'allée d'honneur du château de Janvry en automne.

- A la sortie de Janvry , on découvre à nouveau , sur la droite , mais dans l'autre sens , la perspective de l'allée d'honneur du château , au fond de laquelle se dessine la façade du dit château.
- On prend alors le chemin qui part face à cette allée d'honneur. Nous traversons ensuite une zone de champs occupant cette partie du plateau du Hurepoix , de vastes étendues s'offrent au regard. Au loin , sur la droite , on aperçoit bientôt le clocher de Gometz-la-Ville , qui se dresse comme une sentinelle.
                                               De vastes étendues s'offrent au regard.

- Le chemin croise la route qui va de Gometz à Briis sous Forges. Avant de la traverser , on peut éventuellement la longer pour aller jeter un coup d'œil au hameau de Frileuse tout proche. La route est très passante, il convient d'être prudent. A Frileuse , remarquer sur la droite une belle bâtisse de caractère flanquée d'une tourelle très élégante (sans doute un ancien colombier). C'est l'ancienne ferme du château de Frileuse , qui se trouvait en face , de l'autre côté de la route (il a été détruit).

 
Pigeonnier de l'ancienne ferme du château de FRILEUSE.


Un Carmel s'est installé dans l'ancien parc du château . Un pavillon du même style que la ferme subsiste à l'entrée. Une jolie église moderne a été édifiée à gauche des bâtiments du Carmel. Elle est ouverte à la population lors des messes. Le Carmel dispose d'une imprimerie et on peut aller acheter des cartes par exemple à la boutique.
- Ensuite , revenir au chemin abandonné précédemment et traverser la route : il continue en direction de Roussigny.
- A Roussigny , prendre à droite la route  qui mène jusqu'à l'ancienne ferme du XVIe siècle restaurée de LA BENERIE , devenue aujourd'hui un restaurant  et un lieu de réception pour

                                               Le relais de la Bênerie ,une ancienne ferme.

événements privés ou professionnels ; on continue jusqu'au départ d'un chemin qui va vous mener sur l'ancienne voie de chemin de fer Paris-Chartres , qui n'a jamais été mise en service ; elle a été transformée en "voie verte" pour piétons et cyclistes. Des panneaux pédagogiques vous rappellent l'histoire de cette ancienne voie ferrée , et aussi celle de l'aérotrain imaginé plus tard par l'ingénieur Bertin pour relier Gometz la Ville à Limours, projet bientôt abandonné. D'autres panneaux vous informent sur la flore rencontrée sur cette voie.


Une voie pour les piétons et les cyclistes.

- Cette longue "voie verte" débouche sur un rond-point où a été installée une sculpture en hommage à l'ingénieur Bertin dont les efforts n'ont pas été suivis d'effet. Après ce rond-point , on regagne Gometz-la-Ville , que l'on traverse.
- Après la mairie , tourner à droite pour prendre la route de Briis. On peut jeter un coup d'œil à l'église St Germain ,qui date du XIIe siècle. Poursuivre jusqu'au rond point et suivre le chemin qui passe derrière le cimetière.
-Ce chemin vous ramène ,à travers la campagne , à votre point de départ via le château de St Jean de Beauregard , puis le village lui-même.
Ce trajet devrait prendre au moins 5 heures.

JMS